Terres de Weyard
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 La marraine

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MessageSujet: La marraine   La marraine Icon_minitimeVen 21 Jan - 20:53

L'inspecteur privé Takaya passait devant l'hôtel de ville, et la demi-journée sonnait à la grosse horloge, quand Léo Fontenin le salua. A ce moment-là l'inspecteur remontait la rue sans prêter la moindre attention à son environnement. A vrai dire cela faisait bien une heure et demi qu'il marchait et réfléchissait profondément.
Léo Fontenin, à la fois son neveu, sa recrue et jeune policier de la ville de Ninver, nota finement que son oncle était perdu dans ses pensées, chose tout à fait possible pour passer à côté de son neveu sans le remarquer.
Son neveu préféré - il était le seul - rectifia la situation en rattrapant celui qu'il considérait comme l'un des meilleurs inspecteurs de la ville.
Avoir pour oncle cet homme n'était pas forcement, de l'avis de beaucoup de monde, la meilleur chose qui puisse vous arriver. Outre un sang plus que bouillant qui lui brûlait les veines, une capacité à ignorer totalement un supérieur, le fait qu'on l'avait "remercié" de la police, et la fâcheuse habitude à vous arrêter d'abord et à vous accuser ("c'est vous le coupable. Je le sais. Avouez-le. On a des preuves, alors ne niez pas. On a même des témoins qui seraient prêts à jurer sur la tête de leur gosses que c'était vous. Alors avouer, c'est vous le coupable." en boucle pendant plusieurs minutes), la majorité des gens ne l'aimait pas du fait de son lien d'appartenance avec Alban Takaya, son père. Le fait que ce dernier fut un beau jour retrouvé pendu et noyé ne permet pas de dire que les gens le détestait. Il s'agissait plutôt de sa réputation d'implacable, de pure, d'incorruptible, de molosse, qui avait constitué la police de Ninver, à la place de la garde, et avait envoyé au bourreau presque un bon millier de personne ayant eu un rapport de près comme de loin avec les maffias.
Son fils savait pertinemment que cela était faux - il n'avait envoyé que 453 personnes à l'échafaud, le reste pourrissait, hélas, au fond de cachots. Cependant on se souvenait du climat de terreur qu'il avait fait subir aux honnêtes gens, et à la véritable guerre qu'il avait lancé aux maffias.

L'inspecteur privé Takaya sortit enfin de ses pensées pour saluer son neveu. Celui-ci était aussi grand que lui, les cheveux bruns en épis, les épaules aussi larges que lui, les paumettes aussi saillantes, le même sourire à demi féroce, bref son portrait. A ceci près qu'on ne pouvait pas remarquer la lueur de folie dans ses yeux, et qu'il n'avait pas une barbe de deux jours qui trainait le long de ses mâchoires. Et aussi il avait presque vingt ans, alors que lui en avait bientôt quarante. "D'où l'aura d'autorité et une intelligence supérieure que j'ai sur ce petit" pensa le détective.

La venue de son neveu lui égaya un peu sa journée ; un peu plus d'une heure auparavant il avait été convoqué devant le commissaire pour lui apprendre qu'il "ne devait plus se mêler de quoique ce soit jusqu'à la fin de l'enquête, auquel cas [le commissaire] outrepasserait la dignité humaine et ses droits de citoyen pour le foutre [sic] directement au trou."
Bref "l'affaire de la marraine", comme il l'avait lui-même appelé (et accessoirement c'était lui qui l'avait lancé dans les journaux] gênait des personnes, il en était sûr, et pour rien au monde il n'arrêterait. Ce détail, il l'avait particulièrement caché au commissaire.

Sa journée s'améliorait à un tel point que l'inspecteur ne se doutait pas que dans moins d'une seconde il allait être un flic comblé. La grande rue de l'hôtel de ville remontait doucement, longée par des magasins de luxe. Au bout de celle-ci la fameuse "bijouterie et onguents de beauté" Laurarocher, aussi richement bâtie que l'ensemble de ce quartier, venait de ce faire attaquer par le gang de la marraine.
Il assista, impuissant, au gang qui s'enfuyait en courant, après avoir lâché leurs foutus xylomides. Comme toujours, ils apparaissaient de nul part. Et comme toujours ils fonçaient avec leurs maîtres, pour servir de bélier au premier imbécile qui tenterait de les arrêter.
"Mille démons ! Pas encore une fois" s'exclama l'inspecteur en s'écartant rapidement alors que le gang descendait à toute allure la rue. Il avait éviter le piétinement, il pouvait donc les poursuivre.

Dans un sprint à faire rougir un cheval de course, il arriva presque à les rattraper, son neveu suivant à plusieurs mètres derrière. Il assista alors à la scène la plus improbable de sa vie, et sûrement le délit le plus osé qu'il ait vu de sa vie. Un des hommes cagoulés glissa sa main en courant dans les affaires d'un badaud qui avait dû s'écarter, et lui avait pris sa bourse. Au niveau discrétion c'était plutôt raté, étant donné qu'il percuta l'homme, mais il fallait avouer que le culot était là.

L'homme se mit alors aussi à les poursuivre.
"Une chance" pensa Takaya, en espérance qu'il arriverait à le rattraper. Pour lui en tous cas, ça ne serait sûrement pas le cas...

[Le personnage de Johnor prend la suite...]
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johnor

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MessageSujet: Re: La marraine   La marraine Icon_minitimeSam 29 Jan - 12:11

"Ecoutez, Monsieur, sauf votre respect, il va bien falloir que...
- J'ai dit non, Cass !
- Mais c'est un fait, Monsieur ! Je n'ai plus un zeni sur moi !
- Eh bien trouves une solution !
- Mais vous savez très bien que c'est moi qui ai payé le voyage de Fezucian jusqu'à Ninver ! Vous savez combien cela coûte ?
- Peut-être, mais j'ai dû de ma poche payer les provisions, et avec ces escrocs de marchands, je préfère garder mon argent en sécurité pour retrouver Lyon !
- Je comprends, mais...
- Et pourquoi n'as tu pas voulu aller dans la capitale de l'empire ? Ce serait l'endroit idéal pour retrouver Lyon ! Enfin, tu n'as pas écouté ce que les gens disent ici ? Personne ne l'a vu dans le coin, et nous avons fouillé tous les quartiers de la ville !
- Mais on s'en fout de Lyon !"
Mes yeux s'écarquillèrent. Cass me regarda, puis baissa lentement la tête jusqu'à regarder ses grèves.
"...Pardonnez-moi, euh, Monsieur. Je n'aurais pas dû vous parler ainsi. C'est juste que Lyon a un corps... spécial, comme vous l'avez constaté, donc il est fort probable que les scientifiques de l'Empire soit à sa recherche.
- Comment sais-tu que l'Empire le recherche ?
- Euh... Ce n'est qu'une supposition, Monsieur.
- Je vois...
- Bon, si vous avez fini de vous chamailler, vous allez payer votre chambre, oui ou non ?"

Je me tournai vers le tenancier du Xylomide Assoiffé, gargotte assez malfamée mais dont les tarifs restaient relativement peu élevés. Ma bourse était assez garnie, mais j'hésitais à dépenser mon argent. On ne sais jamais, Lyon peut être au bout du monde, et avec Cass ruiné, c'est moi qui allais devoir payer les voyages, cette fois.
Le bruit ambiant et les rires reprenaient doucement, créant peu à peu un vacarme plus grand que celui que moi et Cass avions créé.
Dans la fumée tourbillonante et crasseuse, et sous les yeux de quelques bandits et ivrognes, je tirai ma bourse et en sortai deux zenys étincelants dont la lumière attira les personnes alentours. Je posai les deux zenys devant le tenancier, qui me regarda. Je fus impressioné par la vitesse à laquelle un homme de sa corpulence avait pris les pièces, et par sa dextérité lorsqu'il ferma sa caisse à double tour.
Soudain, un homme entra, suivi de plusieurs autres. Je fus tellement surpris par cette irruption que je me figeai pendant quelques dixièmes de secondes, ce qui était suffisant pour l'un de ces hommes pour m'arracher la bourse des mains. Il me percuta violemment l'épaule, ce qui me déséquilibra, puis je courrus rapidement à leur poursuite.
Dans les ruelles étroites de Ninver, les hommes renversent des tonneaux pour me ralentir.

Je saute par dessus quelques uns, ignorant les "Monsieur" de Cass, qui s'estompent après qu'il se soit reçu un tonneau dans le ventre. Je débarque dans une grande rue, où les passants abasourdis regardent le groupe s'enfuir. Certains voient leurs charriots renversés pendant que les voleurs descendent la rue. Je grogne en sprintant de plus belle, et passe entre les passants, percutant certains d'entre eux. A ma grande surprise, un homme me passe devant et tourne à gauche. Je tente de le suivre, et lui et moi nous retrouvons devant le groupe, qui s'arrête net.

"ILS VONT LANCER LE XYLOMIDE !" s'écria l'autre poursuivant
"Quoi ?" demandai-je entre deux souffles.

Les bandits répondirent à ma question : ils lancèrent une petite graine pourrie, qui grandit rapidement et devint un véritable Xylomide à l'odeur putréfiante.
"Je m'occupe de les rattraper, tuez ce foutu machin !" hurla l'homme en repartant au galop rattraper les crapules.

Alors que la rue se dépeuplait, j'armai mon bâton et lançai à l'engeance fétide :
" C'est vraiment pas l'moment d'me faire chier !"

Spoiler:
Afin de pouvoir reprendre un minimum mon souffle, j'invoquai Iris pour qu'elle se batte pour moi. Mes bras levés vers le ciel, je ne pouvais boucher mon nez lorsque le Xylomide
me fit sentir son Haleine Fétide. après quelques secondes de dégoût, mes bras s'engourdissaient, puis mes jambes et je me sentais de plus en plus furi... Fu...

(Paralysie pour 6 tours/ furie pour 5 tours)

Johnor bave, grogne et tombe du fait de la paralysie et de la furie combinée. Une lumière rougeâtre s'installe peu à peu dans la grand-rue, et Iris arrive à hauteur du xylomide. Constatant l'état de son "maître", elle brûle sans hésiter la répugnante créature, transformant l'haleine de celle-ci en flammes ardentes. Le souffle draconique détruit chaque tentacule du monstre, qui hurle de douleur avant de s'effronder, calciné (-66 HP --> xylomide mort ).

Je sortait peu à peu de ma rage maladive... mes bras picotèrent un moment, et j'avais des fourmis dans les jambes. Alors qu'Iris repartait dans le ciel, les passants s'approchèrent de moi. Lorsque je me rappelai des voleurs, je poussai violemment un homme puis courrus à toutes jambes rattraper le gang.
Quelques centaines de mètres plus loin, l'homme que j'avais "rencontré" plus tôt était en train de frapper un jeune adolescent, en hurlant "où sont planqués les autres ?". Les passants regardaient brièvement la scène avant de repartir rapidement.
Lorsque je m'approchai, il me salua tout en tenant le garçon terrifié par le col.
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MessageSujet: Re: La marraine   La marraine Icon_minitimeVen 4 Fév - 23:26

"Bonjour monsieur"
Takaya refixa juste un instant son intention sur le malheureux au bout de sa main afin de lui décrocher un bon crochet et le laisser s'écrouler à terre.
D'un geste vif il sortit une espèce de papier cartonné froissé qui hésitait entre beaucoup de couleurs. De plus, c'est à dire en plus de celles déjà présentes mais plus ou moins séchées, une grosse tache de sauce recouvrer le haut du document officiel.
"Inspecteur privé Takaya, monsieur. J'ai été témoin du vol dont vous avez été victime, je puis vous assurer que mon cabinet et moi-même sont en ce moment même sur l'affaire qui vous concerne. Si vos droits de citoyen le permettent, je m'engage à porter ce-dit témoignage à un tribunal, si c'est votre souhait, et si évidemment je rattrappe les coupables."
Tandis qu'il parlait le jeune voyou commençait à se relever, en produisant beaucoup de râles et de fluides corporels, il est vrai.
"Cependant je dois moi aussi, en temps qu'inspecteur, recueillir votre témoignagne...la procédure quoi..."
Du coin de l'oeil il remarqua que son suspect tentait de prendre une position plus supportable pour supporter ses quelques fractures, intention qui fut interprétée comme une tentative de fuite.
"Une seconde, je vous prie."
Après une très succinte démonstration de violence, il entama un premier débriefing sur son suspect.
En hurlant, en parlant vite et en lui secouant les épaules alors que le jeune homme est à terre :
"Je sais qui tu es. Je t'ai vu. T'entends ? Je sais où habitent ta mère, ton père, tes tantes et le reste de ta famille. Je te jure que tu vas le regretter. Regretter, t'entends ? Alors pendant que c'est dans ta mémoire, à chaud, là tout de suite, je veux le nom de l'autre jeune qui était avec toi. Et le reste de la bande pendant que tu y es ! Tu vas parler, oui ?!"
C'est à ce moment que choisit un jeune policier, en retrait jusque là, d'intervenir.
"Mon oncle ? Mon oncle ?? Il n' a plus conscience, mon oncle...il ne vous entend plus."
L'inspecteur privé Takaya lâcha le voleur d'un air profondement dépité puis revint à Johnor.
"Je suis désolé, monsieur, l'enquête avancera plus vite d'ici une grosse demi-heure le temps que...le suspect aie la possibilité de faire une déclaration et passe aux aveux. Puis-je prendre votre témoignage en attendant ? A moins que vous n'ayez des questions urgentes ?"
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