Hey Mr Loonnelly peut-on vous trahir ?

Ça fait du bien une bonne nuit de sommeil… En fait, pas vraiment, je suis allé dans la chambre et j’ai rencontré un imprévu…
La chambre était plongée dans le noir et une odeur étrange était présente. Prier était dans mes bras et je me dirigeai d’abord vers le lit pour la poser dessus, je fis apparaître mon épée et je dis : « Montres toi, je déteste qu’on me prenne pour un imbécile ». Un individu sortit des ténèbres tout en tapant dans ses mains, je dirigeai mon épée vers lui pour qu’il cesse immédiatement.

-Lyon : Ne vois-tu pas que quelqu’un dort? Réveilles-la et un aubergiste aura à retirer tes tripes du sol demain matin.
-??? : Comment avez-vous remarqué ma présence?
-Lyon : La prochaine fois, pense à ne pas porter de parfum, tu empestes à plein nez cette odeur de fleur.
-??? : Je vois, je n’attendais pas moins de la part de l’homme qui a battu Lyon Phaaze.
-Lyon : Lyon Phaaze, j’ai eu le malheur de survivre à sa rencontre et j’ai l’impression que ma punition est que tous me recherche.
-??? : Appelez-moi… Hum … Un, je suis aux services du Grand Mr Loonnelly qui vit à Rosalia actuellement. Il veut que vous veniez le voir le plus rapidement possible.
-Lyon : Trop aimable, il me veut quoi?
-Un : Ce serait pour quelque chose de très lucratif, sûrement assez pour que vous viviez avec l’argent que vous gagnerez!
-Lyon : Rosalia donc?
-Un : Oui, j’ai payé votre nuit à l’auberge donc vous n’aurez qu’à vous débrouiller à vous rendre là-bas dans les quelques jours à venir.
-Lyon : Question : Rosalia est bien à Rofrelli?
-Un : Oui!
-Lyon : Autre question : Je suis bien à Edasizka?
-Un : Tu es un bon en géographie dis-moi…
-Lyon : Toi, non.
-Un : Plait-il?
-Prier : Il y a au moins… deux semaines de marche qui les séparent.
-Un : Débrouillez-vous, je ne fais que ce que l’on a demandé. Moi je repars en aéronef, faites de même.
-Lyon : Ne me croises jamais, je te tuerai sans hésiter.
-Un : Charmant… Sur ce, à dans 5 jours!

La nuit fut agréable, Prier et moi avions pu nous remettre du voyage assez pénible que l’on eut à subir avec la caravane… Au matin, l’aubergiste nous demanda de revenir quand on voulait si on le payait aussi bien que cette nuit, il l’a payé combien ce type?
Rosalia est sacrément loin et je ne peux pas rejoindre cette ville à pied, et le cheval le plus rapide non plus…

-Prier : Pourquoi pas un aéronef?
-Lyon : Impossible, je n’ai pas assez d’argent pour acheter un seul ticket.
-Prier : Depuis quand le grand Lyon Phaaze respecte la loi?
-Lyon : Tu sais quoi, ce n’est pas une mauvaise idée… Et dis-moi, depuis quand une religieuse incite les gens à faire des actes immoraux?

Elle me donna en guise de réponse un frêle sourire, nous nous dirigeâmes vers là où on est sûr d’en trouver à tout prix, dans un centre de fret. Nous demandâmes des infos sur un vol jusqu’à Rosalia à un campagnard ou montagnard… Enfin un drôle de gars.

-??? : Rosalia gars? Il y a un vol de fleur pour là-bas dans une heure!
-Lyon : Gars?
-Prier : Et il est impossible de monter à bord?
-??? : Non garce, pas avec… Argh!

Je lui saisis le crâne avec mon bras droit et alors qu’il se retenait de crier de douleur, je lui expliquai que la prochaine fois qu’une femme lui parle, qu’il ne l’appelle pas « garce ». La sanction pour son erreur fut une expérience au froid intense que je peux générer et suivit d’un éclatement de sa tête une fois qu’elle est plus fragile que du verre. Le bruit ne fut pas très discret et 3 types apparurent de nulle part pour m’attaquer… 5 secondes pour les tuer! Je décidai de signer mon crime très explicitement : « Lyon Phaaze » écrit avec le sang des défunts. Et après ça, je demandai à Prier de prendre des vêtements de l’équipage pour se déguiser en l’un d’eux, moi je n’avais pas d’autre choix que de rester dans la soute avec un parfum qui emplissait l’endroit. Prier n’avait pas trop à se plaindre, elle était chargée de la surveillance de la cargaison et le reste du temps restait dans sa chambre (les plaisirs d’être un bleu, un choix de carrière à prendre en compte!).
Durant tout le trajet, j’ai dû voir au total, 1 heure la lumière. Pourquoi vous demanderez-vous? Juste que pour conserver le plus longtemps possible ces fleurs, ils les privent de la lumière durant tout le trajet et à chaque fois que Prier allait dans la soute, elle laissait la trappe d’où elle venait ouverte. Elle m’apportait également la moitié de ses rations (à prendre en compte si on veut être là-bas, ils sont plus radins qu’à l’armée au niveau qualité et non en quantité). Durant le trajet, j’ai pu voir les champs, les plaines, Vegrava et Midrivill!
Nous arrivâmes quoi… 5 jours à bon port, je parvins à sortir aisément mais Prier eu un peu de mal à cause de l’administration en place : remplir de formulaire T 14 et signer un EZA tout en respectant les conventions DAM…
Nous nous promenâmes pendant quoi, une demi-heure avant de trouver un bâtiment écrit en très gros « Loonnelly » et en lettres dorées! Je décidai de rentrer en premier, faites que je ne sois pas en retard… Je n’ai pas envie d’être importuner pour des inepties et autres futilités…
La salle était rouge du sol au plafond, je serais étonné si ce type voyait la vie en rouge (rose, ça m’étonnerait beaucoup). Les meubles, l’odeur de la pièce et l’architecture de la pièce étaient comme ce type assit au bureau en face de moi : antique (attention, pas comme au début notre monde mais plutôt, un siècle plus tôt). Prier remarqua son accoutrement qui faisait penser à l’uniforme masi, des gallons sur la poitrine et tout… Oui, c’est un uniforme d’officier.

-Lyon : Alors l’ancien, je suis en retard ?
- ??? : Voilà une façon de parler, blanc bec !
-Lyon : Tu me fais peur, tu me veux quoi pour m’avoir fait déplacé jusqu’ici ?
- ??? : Respectes tes ainés, t’es à peine sortis de ta mère et tu crois connaître la vie ?
-Prier : Veuillez pardonner l’impolitesse de mon ami, MR Loonnelly, pourrais-t-on connaître le motif de votre demande ?
-Loonneelly : En voilà une charmante personne, je suis quelqu’un qui veut faire un déménagement et j’ai besoin d’un homme fort.
-Lyon : Ca n’existe plus les déménageurs ?
-Loonneelly : Ils sont incompétents et inférieurs, tes exploits m’ont impressionnés jeune sot, vis-à-vis de ce Fesse !
-Lyon : D’abord c’est Phaaze et en quoi ça me rapporte de faire tout ça pour un vieux ?
-Loonneelly : Il y a que tu pourras gagner une somme d’argent plus grande que tu n’auras dans toute ta vie. Tu déménages le tout et tu l’envoies ailleurs, mes affaires coûtent très chères et je ne veux pas les perdre.
-Prier : Cela nous intéresse, ce serait où et quand s’il vous plaît ?

Elle s’inclina devant lui et lui ne cessait de la regarder bizarrement, il veut la violer ou quoi ? En tout cas, il ne m’inspire que du mépris ce vieux chnoque…

Le vieillard arrêta de sourire en regardant Prier.
Il réajuste son col bateau et se tourna vers Lyon pour lui adresser la parole d'une voix roque :
"Demain matin. Les gens de ma compagnie, avec votre aide descendront ce qui reste de mes meubles. Oh ! C'est à dire quelques grosses armoires...Nous aurons besoin de tous les bras disponibles pour les charger dans les chariots."
Lyon l'interrompit : "Pitoyable"
Prier le regarda avec insistance mais le magistrat ne semblait pas voir entendu.
"- Vous serez neuf en tout..
- Tu es sûr savoir encore compter le vieux..."
Loonnelly le regarda sans comprendre la raison de ses paroles puis se renfrogna et se retourna vers le charmant visage de Prier.
"-Si vous tenez à être engagés et à en savoir plus, je vous donne rendez-vous demain matin à quatre heures ici".
Tu m'héberges et tu me files les croissants ?" dit Lyon d'un ton hautin.
- Je vous demande pardon, jeune homme ??
- Eh bah, "vieil homme", tu m'as fait parcourir le monde dans la soute d'un aéronef moisi et tu comptes me faire dormir sur le palier de ta tour d'ivoire ?
- Et puis quoi d'autre ?! Vous allez travailler, soyez déjà heureux de le faire !
-Soyez heureux que celui qui a vaincu "l'invincible Lyon Phaaze" se ramène pour ta tronche, t'es pas content? Salut!
-Veuillez je vous prie de bien vouloir lui accorder votre pardon, le voyage n'a pas été très agréable pour nous et cela aurait été très généreux de votre part monsieur, de nous accorder l'hospitalité si cela n'était pas trop vous demande."Dit-elle précipitamment en coupant à Lyon.
A l'évocation de sa générosité, monsieur Loonnelly afficha une mine étonnée mais sourit quand même à la jeune femme.
"Ma douce enfant, je comprends parfaitement que certaines choses peuvent nous mettre dans un état fâcheux. Hélas ma demeure est quasiment vidée à l'exception de ces plus lourds meubles. Moi-même ne dort que dans un lit sommaire. C'est vraiment regrettable !"
Il eut un petit rire.
"Certes il est deux places mais je ne pourrai pas accueillir tout l'équipé."
-Eh bien dans ce cas, je crains que nous dormirons dans la rue ce soir...
-Vous m'en voyez navré...si seulement je pouvais faire quelque chose pour vous. Hélas vous devrez chercher une auberge peu chère, ce soir.
-Vouloir, c'est pouvoir... Soit disant, vous voulez vraiment lui faire subir la rugueur de la nuit dans les rues malfamées de cette ville?"
- Oh ! Comme c'est vrai !! Mon successeur est un incompétent. Je demanderai à Powel, un de mes deux hommes de confiance les plus respectables te vous accompagner à un logis peu onéreux. Si vous le voulez je l'appel de suite ?
-T'es irrécupérable... Laisse Machin où il est et nous, on se casse. Prier, il est temps!
-Eh bien, je vous dis : "à demain".

Lyon partit d'un pas vif, vite rattrapé par Prier. Loonnelly frissonna et resta perplexe avant de regarder le sol scintillant de petits cristaux de glace, comme des fleurs.
Le rideau séparant l'antichambre fut tiré brusquement par Powel. Le robuste major d'homme au crâne dégarni apparut.
« Monsieur, puis-je vous toucher deux mots quant à ces deux personnages. »
Il lui confia ces regrets à propos de son futur employé masculin.

La nuit fût tout à fait… agréable, nous allâmes dormir à l’orée de la forêt juste à côté de la ville. Vu que la nuit dernière a été très agréable et que le débris était très simpa, je pense que ça va être super cette histoire.

-Lyon : Prier, va falloir y aller…
-Prier : Dis-moi, pourquoi tu étais aussi désagréable envers cet homme?
-Lyon : C’est un soldat, je ne les supporte plus. Lui en plus, il te regarde bizarrement… Il te reluquait!
-Prier : Oui, je le savais que trop bien… Il me fait peur cet individu.
-Lyon : Personnellement, c’est l’autre homme qui m’inquiète…
-Prier : Qui donc?
-Lyon : Il y avait un type caché dans la pièce, il semble plus fort que moi et toi.
-Prier : Que comptes-tu faire?
-Lyon : Je crois que l’on va se faire un peu d’argent, tu n’as rien contre le fait de le rendre plus pauvre?
-Prier : Non, je sens qu’il le mérite…

En nous dirigeant vers la ville, je me rendis compte d’un détail très lumineux : ce Loonnelly a en guise de maison, un phare! On le voit briller de mille feux comme si c’était la fête de fin d’année! Prier me récita un vers tiré d’un livre religieux (enfin je crois que c’était ça) : « alors que les étoiles brillent, elles se meurent quand nous créons nos propres étoiles ». J’ai pas trop compris mais c’est pas grave, ça m’a permis de réfléchir dessus jusqu’à ce que l’on arrive dans la rue… Pourquoi il y a 4 chariots?
Des types baraqués étaient en train de travailler à quatre heure du matin en pleine forme et tout ce qu’il fallait. Un grand chauve me vit et m’invita (ordonné plutôt) à rejoindre le « boss » au premier chariot, je me rendis au lieu indiqué et en face de Loonnelly, je m’inclina comme si c’était un noble…

-Lyon : Zechs, à votre service.
-Prier : Prier, en attente de vos ordres.
-Loonnelly : Pourquoi êtes-vous si formels d’un coup? Pourquoi un tel changement de comportement aussi drastiques mes petits?
-Lyon : Disons simplement, que j’ai compris où était ma place, j’attend vos ordres…
-Loonnelly : Eh bien, tu n’as qu’à t’occuper par mon armoire, au deuxième étage dans la deuxième chambre à droite. Et… Enlevez donc votre casque et ce truc sur votre bras, ce serait préférable…
-Lyon : Malheureusement, je ne peux pas pour le bras car c’est le fruit d’une malédiction et pour le casque, mon visage porte les stigmates de mon combat contre Lyon Phaaze.
-Prier : Je peux confirmer ce qu’il affirme mais uniquement avec ma parole.
-Loonnelly : Je n’en ai rien à faire, du moment qu’il fasse ce qu’on lui demande.
-Lyon : Et que dois-je prendre?
-Loonnelly : D’abord, une armoire au deuxième étage. Vu que mes escaliers sont très raides, il va falloir utiliser la poulie pour la descendre.
-Lyon : Très bien, j’y vais!

Prier s’installa sur le trottoir en face de la maison de Loonnelly, elle décida d’attendre que tout soit finit. Moi, je grimpai ces escaliers (ascension d’une montagne était comparable) au deuxième étage, quelqu’un me bouscule et me manque de trancher avec son épée attachée à son dos.

-??? : Désolé, rien de mal?
-Lyon : T’as faillit de blesser mais c’est tout, machin!
-??? : J’y tiens à mon épée, je ne veux pas la perdre!
-Lyon : Désolé, c’est la première fois que je me fais attaqué par un fourreau géant, je suis Zechs.
-??? : Moi, c’est Roch! Je viens de Loxo.
-Lyon : Super… On fait notre job?
-Roch : L’armoire est là-bas, elle n’est pas vide et doit faire dans les 300 kg facilement.

Armoire hideuse, des ornements partout et le bois est rare. A l’intérieur, il y avait des vêtements en soie, satin et cætera. Je tentai de la déplacer seul et j’échouai lamentablement, Roch me proposait son aide mais… non! Je décidai de recouvrir le sol de ma glace qui devint assez glissant, Roch tomba par terre et moi, je me préparai à la suite de mon plan : me mettre derrière l’armoire et la faire glisser vers la fenêtre.
Ça ne marche pas… pas assez… de force! Une idée farfelue me traversa l’esprit, je regardai ma bague et récitai un truc inutile : « Force de la bague entend mon appel, que par ton aide je puisse soulever les montagnes et fendre la terre! ». Tout ça pour quoi? Juste pour être en avatar et avoir assez de force pour la déplacer. Une fois qu’elle a atteint la fenêtre, Roch me dévisageait sous ma forme démoniquement tout en enroulant une corde spéciale le meuble (spécial dans le sens où ça résisterait à plus de 800 kg de traction).

-Roch : T’es un avatar?!
-Lyon : Pardon?
-Roch : Cette apparence est celle d’un démon!
-Lyon : Ça va pas non? C’est grâce à ma bague : la bague d’Egide qui m’offre une puissance supérieur à la normale, elle double ou triple la puissance de son propriétaire et elle m’a coûtée une fortune (1 millions de Zennys et des matériaux rares pour plus de 400 000 Zennys)!
-Roch : C’est grâce à ça que tu à vaincu Lyon Phaaze? Je voulais m’en charger personnellement de ce gars.
-Lyon : T’es au courant? Et oui c’est grâce à cette bague, il était à sa recherche et voulait s’en servir à des fins… méchants.
-Roch : Qui te l’a fait?
-Lyon : Alexander de Pleupleu, joaillier fou.
-Roch : Merci Zechs, j’irai me faire une bague de ce type!
-Lyon : Il est mort, je l’ai tué.
0-Roch : Pourquoi!?
-Lyon : Il voulait me transformer en une bague comme sa femme et sa fille et voulait s’en prendre à mon amie.
-Roch : Grr… Ta bague est ainsi donc unique?
-Lyon : Pas qu’un peu, c’est son ultime œuvre, des fanatiques seraient prêts débourser des millions. Simpa ton épée sinon!
-Roch : Ah… C’est pas grand, elle a été faite par des membres de ma famille pour moi, sa valeur est plus sentimentale que pécuniaire. On fait descendre l’armoire?
-Lyon : Oui chef!

Avec la seule poulie, Roch ou moi n’avions pas assez de force pour la soulever. Il allait falloir que l’on fasse cela à deux (en en mode avatar!), j’enroulai la corde à mon bras droit pour faire comme une deuxième poulie. Roch était à côté de la porte et nous tirâmes sur la corde de toutes nos forces. Un problème de pose à nous, on est à plus de deux mètres de l’armoire et elle était hors de portée, personne ne pouvait venir la placer dans le vide… pas le choix!
« Roch, à trois tu lâches brièvement la corde! » Un… Deux… Trois! Je lâchai la corde et lançai les fleurs de givres pour que le souffle l’envoi hors de la pièce. Quand nous tentâmes de rattraper la corde, je manquais de m’arracher le bras et Roch également, nous parvînmes malgré tout à faire descendre ce monstre de bois. Roch décida de me montrer son épée : aussi longue qu’un homme et plus large que son détenteur, la poignée est trois fois plus longue que le normale… Normal, vu qu’il faut pouvoir la manipuler et elle est affûtée que d’un seul côté.

-Lyon : Ton épée… est un paradoxe.
-Roch : Quoi?
-Lyon : Elle est une lame qui doit trancher et pourtant, elle paraît comme étant un bouclier où l’on peut s’y cacher.
-Roch : T’as déjà pigé le principe?
-Lyon : J’utilise les épées longues, la tienne est l’idée principale poussée à son paroxysme.
-Roch : Un initié de cet art?
-Lyon : Va savoir, faudra qu’on se fasse un combat un jour!

Je m’approchai de la fenêtre et je sautai dans le vide, j’atterris sur le sol avec un certain style, Loonnelly nous félicita d’avoir mit seulement vingt minutes pour descendre son armoire mais voulais que l’on se dépêche un peu. Je lui implorai son pardon en lui affirmant que ça ne se produirait plus, il se contenta de m’ordonner d’aller ramener une commode dans les cuisines du rez-de-chaussée (il devait y en avoir d’autres ailleurs). En face de cette commode, je constatai une faute de goût incroyable : une commode qui aurait une place dans un salon, dans une cuisine… J’ai regardé ce qu’elle contenait :

• En bas : des torchons ordinaires avec écrit dessus « Loonnelly ».
  
• Au milieu : des ustensiles de tout les jours pour un cuisinier.
  
• En haut : Le jackpot! Des cuillères, couteaux et fourchettes! Le tout en argent massif!!

Je fis un tour de la salle… personne à gauche et à droite. A la fenêtre, personne et personne dans la pièce d’à côté… C’est parfait!
Je mis les couteaux dans les jambières en évitant de me couper bêtement, les fourchettes dans les avant-bras et le reste dans mon dos (j’adore mon armure!) et les cuillères, bas un peu partout où il restait de la place… Bon, ça dérange pas trop mes mouvements et rien ne devrait tomber, la commode de style « roccoco » est dans les 50 kilos facile et l’idée de la traîner me dérange un peu… Autant rigoler un peu…
Tous me virent sortir avec la commode dans les bras, recouvert d’un bleu azur et quand je la posai dans le chariot, Roch hurla « la Bague d’Egide! ».Loonnelly reçu des explication concernant ma bague et en fut jaloux (plus cher que tout ce qu’il a), il m’ordonna de descendre le lit au premier et de le démonter. J’allai voir avant Prier qui n’avait pas bougée depuis tout à l’heure.

-Prier : Tu te montre en forme libérée?
-Lyon : Ce n’est pas un soucis, je viens déjà de récupéré l’argenterie, ça va rapporter gros.
-Prier : C’est merveilleux, je reste ici pour ne pas voir cet homme et fais attention à l’homme à l’épée.
-Lyon : L’énorme épée?
-Prier : Il envisage de voler ta « bague d ‘Egide».
-Lyon : Et moi son épée…
-Prier : Le premier qui a volé l’autre l’emporte?
-Lyon : T’as tout comprit!

Je me pressai de rejoindre le premier étage où un lit clos s’y trouverait. Dans la chambre en question, deux types qui refermaient une boite.

-??? : T’es en retard petit, on a décidé d’avancer un peu.
-??? : Ouais, ça nous fera plus de Zennys dans nos poches!
-Lyon : Simpa, merci…

Ils me laissèrent seul dans la pièce ave cette caisse que je fis descendre dans trop de mal, ce lit en boîte pesait quand même une tonne (j’exagère, d’accord…) mais j’y arrivai malgré tout. Loonnelly me demanda de ramener des chaises et des tableaux… Je me tournai vers Prier et dis : « Prier, ça te déranges pas de t’occuper des chaises? », elle se leva tranquillement et se dirigea vers la maison sans se presser. Je devais ramener les tableaux sur les trois étages disséminés dans les couloirs principalement, le premier étage était devenu pour moi « l’étage des femmes moustachues », vu le nombre de portraits de celle qui semblait être la femme de Loonnelly (à moins que ce soit sa mère?!), il y en avait 7 tableaux quand même. Le deuxième étage fut « l’étage n’importe quoi » avec des portraits de chats, de chien et de moinos? En tout cas, il y en avait moins (6 tableaux) et le dernier étage devint « l’étage Loonnelly » avec 16 portraits de Loonnelly tous plus horrible les uns que les autres…

Quand je descendis les derniers tableaux, je me dirigeai vers le chariot de Loonnelly où je devais les posé, une chose m’intrigua : une malle assez grosse pour contenir un homme et assez lourde pour que deux personnes la soulèvent avec difficulté… Je demandai aux gars qui la soulevaient s’ils ne cachaient pas un cadavre dedans et quand à eux, ils me répondirent, à l'unisson (ce sont des chanteurs, ça doit être ça) que j'avais à ne pas m'en occuper et me contenter de ce que je vais avoir...
Les chariots partirent avec nous dedans, nous nous rendîmes vers la base d'aéronef où j'ai attérit avec Prier, j'apperçu même l'aéronef! Les chariots s'arrêtèrent devant un appareil arborant un drapeau (blanc avec "Loonnelly" en noir).

"Ne me dites pas qu'on va devoir charger, et monter tous ce qu'on a descendu là dedans" s'exclama quelqu'un suffisament fort du dernier chariot pour que tous le monde l'entende."
Roch se leva pour répliquer :"Ne t'inquiétes pas Ragorn, il n'y a pas d'étage et la soute se grimpe par une pente douce."
Il sauta ensuite du chariot pour se diriger rapidement vers Lyon et lui glisser quelques mots pendant qu'on commençait à décharger.
"Powel et Andel sont invités d'office mais toi tu as intérêt à te démarquer si tu veux y grimper. J'espère qu'on continue la route ensemble."
Il fit mine de partir avant de rajouter comme à lui même :
"Un dirigeable de l'Empire..?"

Mr Loonnelly monta sur l'un de se meubles pour dominer l'assemblée.
"Braves gens. Il reste encore quatre places à bord. Je ne prendrai que les plus dignes d'entre vous, les autres je les payerai avant le départ."

La porte arrière dans un grincement horrible s'ouvrit comme un pont levis.

Je vois, Loonnelly ne doit pas avoir confiance en tout le monde et veut un nombre de personne raisonnable pour mieux les contrôler. Roch, est-ce ma bague qui t’intéresse ou bien moi… Les deux sûrement…

-Lyon : Alors 3 personnes peuvent rentrer? Pourquoi donc?
-Loonnelly : Tout simplement parce que je ne peux pas prendre plus.
-Prier : Et pour ceux qui restent, que va-t-il leur arriver?
-Powel : Ils auront moins d’argents que ceux qui nous accompagnerons.
-Ragorn : Mais je croyais que j’avais été engagé pour protéger la cargaison!
-Lyon : Nous de même, c’était juste dans le but de s’assurer qu’on se ramènerai dès qu’ils étaient à notre recherche… Je me trompe, « Un » ou plutôt, Andel?
-Andel : Eh bien, tu comprends très vite les informations, tu nous conseilles qui à prendre.
-Lyon : Moi et Prier pour commencer, vous recherchiez après tout le tueur de Lyon Phaaze, celui qui n’a pas réussit à le tuer…
-Roch : Quoi?
-Lyon : Je dis que Lyon est encore vivant d’après les infos que Prier a collectée, un meurtre signé par Lyon aurait été commit, l’individu a écrit avec du sang « Phaaze ». Ensuite, je ne prendrai sûrement pas… Ragorn et Duentinus car ce sont des profiteurs et des individus qui ne recherchent que gagner plus. Un commentaire sur mon avis?
-Loonnelly : Si c’est le cas, il serait plus prudent de ne pas les prendre.
-Duentinus : Mais c’est du n’importe quoi! Vous n’aller pas le croire juste parce qu’il le dit!
-Ragorn : Roch, défend-moi à la fin!
-Roch : Je suis de son avis, personnellement je veux que Lyon nous accompagne mais la fille, elle n’a que peu participer au déménagement…
-Lyon : Prier est bonne cuisinière pour commencer et de plus, vous ne voulez pas d’une présence féminine autour de vous, les gars?
-Loonnelly : Il est vrai que cela serait… agréable. Alors selon toi, ils faudrait prendre avec vous, le petit Basdrien.
-Powel : Je ne vois aucun problème de prendre Lyon avec nous, la fille n’est pas inutile pour autant que je sache et puis… J’ai aussi des soupçons vis-à-vis de Ragorn et de Duentinus.
-Andel : Aller les gars, rendez donc bien gentiment ce que vous avez volés!

Je me tournai vers les chariots, Andel était dans le chariot et déballait les affaires des deux accusés sur le sol… Les deux avaient chacun une cuillère en argent, je croyais les avoir mise ailleurs, non…
Roch dégaina son épée et demanda à Loonnelly s’il pouvait les châtier comme il se doit, Prier se mit devant lui pour les protéger et Roch commença à mal le prendre, il se calma très vite quand le vins à mon tour pour lui dire que la tentation a sûrement été trop grande, il demanda à Andel de vérifier mon sac au cas où j’avais volé quelque chose. Les soupçons disparurent très rapidement…
Que ce soit l’un ou l’autre, les deux sont trop faibles pour être une menace contre moi, Prier me murmura à l’oreille que j’étais très méchant d’avoir causé des problèmes à deux honnêtes homme mais que j’étais malgré tout quelqu’un de bien pour les avoir défendu. Roch semblait un peu irrité et faisait virevolter son arme, son style de combat semble un peu trop quelconque…

Loonnelly ordonna à ce que l’on remplissent l’aéronef, je me chargeai des meubles du premier avec « la bague d’Égide » et c’était plus facile de déplacer les meubles car il y avait des « transpalettes ». C’est très bien ce genre de machin pour déplacer beaucoup de choses en un minimum de temps et d’effort. Powel et Andel chargèrent le coffre remplit d’objets métalliques ne cessant de tinter, si ce n’est pas des pièces, je ne m’appelle plus « Zechs »…
Un fois fini, je regardai un peu cet aéronef : EM8-30P… C’est effectivement un matricule de l’empire, il proviendrait de la huitième flotte? Mais pourquoi a-t-elle les couleurs de Loonnelly? En tout cas, c’est à coup sûr un modèle récent et suffisamment vaste pour transporter de quoi remplir la demeure de l’Empereur. Roch vint me voir et dit alors que Loonnelly a réussit à récupéré ce qui était une épave car il a subit une attaque de dragon. Je lui dit simplement que je n’aimais pas son aspect « purement acier » de cette chose et encore moins le nombre important d’hélices… Prier me rejoignit pour que l’on voit Loonnelly et connaître la suite des évènements…

Powel et Andel montèrent avec difficulté la pente en tirant une transpalette. Le coffre de bois massif y était déposé seul. Arrivés en haut, ils la poussèrent jusqu'au fond, près de la porte de la salle des machines. Loonnelly passait à travers le labyrinthe d'objets s'assurant du bon état de chaque meuble.
Ragorn et Duentinus attendaient près de celui-ci, un peu patauds et épuisés après avoir fourni les derniers efforts. Finallement l'ancien magistrat dit aux deux hommes de descendre de l'aéronef pour se faire payer et fit signe de la main à Powel de le suivre. Il laissa alors son compagnon se débrouiller avec un trousseau de clefs devant les différentes portes.
"Tiens ! Roch !" interpela Andel en tendant un clef dans sa direction. "Prends ces deux clefs pour ouvrir les portes de la balustrade et les compartiments restants." Il le suivit des yeux jusqu'à ce qu'il disparaisse.
"Oh !" Fit un peu trop fort Andel en maniant la serrure du coffre. "Hum hum. Les trois cents zennys seront sûrement plus en sécurité dedans."
Il prit un bourse de sa poche et la posa sur les tissus que contenait le caisson. Elecdro et Basdrien ayant fini leur tâche avaient aussi regardé avec attention la scène.
"Bon ! Vieux frère, porte-toi bien. J'ai réfléchis et j'en ai discuté avec Loonnelly : je ne suis pas du voyage. Porte-toi bien." dit Elecdro à Basdrien en lui fichant une claque dans le dos. Pendant qu'elle descendait la rampe, Andel ouvrit la salle des moteurs.
Soudain Roch déboulla dans le hangar en criant : "Vite aidez-moi. Un flambo de foudre dans les salles devant."
Andel revint immédiatement et Basdrien se précipita derrière les deux guerriers qui avaient déjà sorti lerus armes.

-Lyon : Prier, où vas-tu donc?
-Prier : Tu ne veux pas les aider?
-Lyon : Pas vraiment, laissons-les un peu avec cette chose et examinons cette salle.
-Prier : Tu comptes t’enfuir?
-Lyon: Si tout correspond à ce que je m’attends, ça sera réalisable et sans danger.

D’après mes cours, il doit y avoir des parachutes… parfait, il y a en largement assez pour Prier et moi. A ma droite un placard, c’est celui réservé pour les armes, les conventions sur les conditions en vol veulent que toutes les armes de plus de 10 cm soient scellées dans un placard dans la soute.

-Lyon : C’est parfait, Roch sera obligé de laisser son épée là et ce sera la seule occasion pour moi de lui voler son arme!
-Prier : Et s’il ne le fait pas?
-Lyon : Il risque une amende, un emprisonnement et ça m’embêterait fortement… Le plus important est le fait que l’on peut voler un maximum de chose en peu de temps… Examinons le coffre pour commencer.

Le coffre dispose de 2 anneaux sur les côtés et vu qu’ils n’ont pas cédés quand le coffre a été soulevé, ça devrait supporter le poids du coffre et ce qu’il contient. Il faut donc 2 parachutes pour le coffre et 2 autres pour Prier et moi, la bourse d’Aldel, allons la cacher là où l’on ne pourra pas la trouver avant moi… en haut? J’examinai les poutres d’acier et vis un trou juste assez grand pour sa bourse…
Je demandai à Prier de m’aider à me retirer tout les couteaux, fourchettes et cuillères et elle les mit dans un drap que nous installâmes dans une commode.

-Prier : Tu veux faire autre chose?
-Lyon : Peux-tu examiner un peu les meubles pendant que je m’occupe du flambo?
-Prier : Tu ne veux pas paraître suspect?
-Lyon : Tu piges très vite… Comme toujours…

J’entendais parfaitement les bruits d’un combat : des hurlements, les bruits du métal heurtant d’autres matières et les échos. Une fois sur place, je vis Roch asséner le coup final : un coup vertical qui pourfendit la créature en deux… Simplement hideux…
"Trois contre un? Tout ce temps à trois contre un?"

On jetta un regard noir à Lyon.
Roch semblait vraiment furieux.
"Puisque la salle des machines est ouverte de ce côté-là..." grommela-t-il en défonçant la porte à grand coup de pied. Basdrien n'arriva pas à s'exprimer suffisamment fort pour mettre en garde à propos d'éventuels flambos, tellement son état était critique. Andel se pencha vers lui comme pour l'évaluer mais il ne fit que le tirer jusqu'à une chambre.

Roch arriva en courant de la ballustrade vers Lyon.
"Ecoute vieux. Le flambo s'était moi" dit-il à toutes vitesse mais halletant. "Il y a un double fond dans le coffre. Sans moi tu n'y arriveras pas cette nuit. (il souffle). Faisons équipe ici. Ah ! Et j'ai eu vent du stratagème de Powel, si tu ne remmets pas la..."
Mr Loonnelly déboula aussi en courant.
"Mais que ce passe-t-il ici ?! Beuah !"
Powel le rejoignit :
"Plus important, monsieur."
Loonnellly se retourna.
"La bourse. Quelqu'un a pris la bourse."
Le magistrat fit volte face pour observer tous le monde.
"Je vois...Le pilote est arrivé. Nous décollons maintenant. Je veux que chacun remette son arme à Powel qui les entreposera dans la soute et que chacun aille dans une chambre dans laquelle je l'enfermerai le temps d'interroger tous le monde".

-Lyon : On n’a pas le droit de se parler sans risquer de faire concorder nos versions des faits?
-Loonnelly : Absolument pas! Je ne veux pas que vous vous réunissiez et allez dans les chambres!
-Prier : Et où sommes-nous?
-Andel : Prier : Chambre n°6, Lyon : 4, Roch : 7, Basdrien : 5.
-Roch : On est en face?
-Lyon : Étonnant, j’aurais cru que vous auriez mis une chambre d’espace entre ceux qui sont cote à cote.
-Andel : Les portes sont suffisamment épaisses, les murs également.
-Lyon : Je m’y attendais…

Je dû donner mon épée à Powel, Roch fût fasciné par la manière qu’elle a d’apparaître, Prier donna sans résistance son bâton et Roch, eu des remords de donner sa sublime épée…
Dans ma chambre, je cherchais à faire une « analyse tactique » : je suis séparé de Prier et j’ai reçu l’ordre de passage pour les interrogatoires (je suis en tête et Prier avant-dernière), Roch semble très intéressé par moi et sur la fortune en voulant faire équipe. Pourquoi avoir mit un flambo dans la salle? Pour me tester? Pour que je disparaisse?
Il y a trop de question à poser et peu de temps! La porte ne s’ouvrit pas mais la petite fenêtre de la chambre si, j’entendis la voix de Loonnelly… C’est mon interrogatoire qui commence.

-Loonnelly : Où est ma bourse?
-Lyon : Celle qui contenait 300 zennys?
-Loonnelly : Tu avoues l’avoir volé?
-Lyon : J’avoue surtout que je connaissais son existence par Andel. C’est un mauvais comédien et un piètre stratège…
-Loonnelly : Explique-toi!
-Lyon : Il hurle ça à moi, Prier et les deux autres qui sont descendu. Et ça devait être suffisamment fort pour que les autres l’entendent aussi clairement que moi. Ensuite, si je l’avais volé, je l’aurais gardé sur moi et je n’ai pas 300 zennys mais un peu plus de 150 Zennys.
-Loonnelly : Si ça n’avait pas été un piège, tu l’aurais prit?
-Lyon : Il aurait été plus simple de te voler un meuble qui aurait valu plus de 1000 zennys, tu ne crois pas?
-Loonnelly : Si ce n’était pas toi, ça aurait été qui?
-Lyon : Je pourrais dire que c’est les deux autres, ils l’ont lorgnés dessus très longtemps comme je pourrais dire que c’est Roch mais il a découvert le flambo… Prier, religieuse qu’elle est, ne peut pas voler quoique ce soit sans être excommunier.
-Loonnelly : D’après toi, ça aurait été les deux autres?
-Lyon : Tu préfères que j’accuses Powel et Andel?
-Loonnelly : Il sont trop fidèle pour me…
-Lyon : Rien n’empêche cette possibilité, c’est l’occasion parfaite pour te voler… Après tout…Une fortune appartenant à un vieux et… 2 adultes dans la fleur de l’age. Argh, je serais parano à ta place…
-Loonnelly : C’est… impossible…

Je l’ai troublé? C’est excellent… J’aurais pu lui parler de Roch avec l’affaire du flambo et qui semble vouloir voler ce que le vieux a mais… On va négocier cela à l’amiable, ça doit se faire vu qu’il y a 7 parachutes et qu’on en a besoin de 4 et s’il est malin, 3 suffiront. Parce que j’ai parlé, je n’avais pas grand-chose à faire mis à part d’attendre, en collant mon oreille à la porte, j’ai pu entendre l’interrogatoire de Basdrien, il pleurait tout en avouant d’avoir volé un peu de nourriture dans la réserve… Tocard!
L’interrogatoire de Prier fut très court et Roch, on le suspecta pour le flambo mais il sembla avoir eu la même idée que moi et le convainquit que ça pouvait être Andel et Powel. Nous fûmes libérés après et je décidai de réunir Roch, Prier et moi.

-Roch : Alors, tu veux tirer quelque chose?
-Lyon : Mouais, et on peut s’arranger je crois. Il y a 7 parachutes et on en a besoin de 4, les trois autres seraient à toi.
-Roch : Ça me va, tu veux le coffre?
-Lyon : Si ça te dérange pas, j’ai vu un coffre vide dans la soute, remplit le d’argenterie et tu y trouveras ton compte.
-Prier : Lyon, et pour l’épée?
-Roch : Mon épée? Tu l’as veut?
-Lyon : J’avoue que j’avais prévu de la voler…
-Roch : Tu me files ton épée alors?
-Lyon : Si tu veux, pourquoi?
-Roch : Je la déteste, trop massive.
-Lyon : On fait comme ça alors. Ce n’est qu’une question de temps avant que Powel et Andel soient appeler pour le fait qu’ils sont suspects du vol.
-Roch : J’avais dit que Basdrien aurait pu faire ça mais qu’il avait un complice.
-Prier : J’ai dit que ça pouvait être l’un de vous deux…
-Lyon : Épatant…

Les haut-parleurs se mirent en marche et Loonnelly ordonna à ses deux sbires de le rejoindre sur le champ. Je dis que c’est l’occasion rêvée et nous nous précipitâmes dans la soute. Après l’avoir fermée, j’utilisai mes pouvoirs de glaces pour former sur la porte un mur de glace (genre 3 cm d’épaisseur par garantie). Nous prîmes nos (nouvelles) armes (pour certains) et le plan commença. Prier remplit le coffre de quelques bagues et objets sertis de joyaux ainsi que du drap contenant les fourchettes et autres couverts de table. Roch prit des objets plus onéreux que nous (montre gousset, étoffes, médailles,…) Une fois finit, j’installai les parachutes sur le coffre et Prier mit le sien sans trop de problèmes, moi j’ai eu du mal à cause de mon bras mais ça été quand même.

-Lyon : Soyez attentifs, il faut ouvrir le parachute une fois que l’on se sera éloigné de l’appareil sinon on se fera happer. Prier, trouve une corde assez longue pour nous relier au coffre!
-Prier : J’y vais, Roch en veux-tu une?
-Roch : S’il te plait, je crois que les autres vont bientôt suspecter notre absence.
-Lyon : Pas de problème, la porte fait 8 cm d’épaisseur et est conçu contre les émeutes normalement et j’ai rajouter quelques centimètres de glace pour bloquer le système.

Les cordes furent suffisamment longues et Prier s’accrocha au coffre, j’avais failli oublier ma bourse (quel idiot je suis…). Roch partit en premier et le vent l’entraîna vers l’Est, la porte se mit à encaisser des coups. Je pris le temps de laisser une trace de mon passage pour Hyoku, j’écrivis à coup d’épées sur l’acier « Lyon Phaaze », j’attrapai le coffre et nous sautâmes dans le vide. Après 10 secondes, j'ouvris les parachutes (quel émotion, ça en fait de l'adrénaline!)... Mais vu que les meubles se situaientsur la pente douce, certains se mirent à tomber dans le vide (notamment le lit).

Les meubles plus gigantesques les uns que les autres s'abbatirent comme les poings d'un géant. Heureusement le vent avait alors plus d'effet sur les êtres humains qui lui étaient soumis que ces objets massifs. Ils s'écrassèrent sur les arbres.
Roch fila de plus en plus loin. Un aéronef effilé apparut descendant des nuages avec vélocité.
A coup sûr, il rattrapperai celui de Loonnelly d'ici quelques instants.
Les montagnes étaient visibles au loin et la mer n'était qu'à quelques kilomètres. Le sol se rapprochait aussi à une certaine vitesse malgré le ballotement violent et incessant des vents.
Etonnament cet enfer dura. Le vent soufflait vraiment fort.
Puis soudain Roch put revoir pour la dernière fois les deux rigolos qu'il aurait pu trahir si les éléments n'en n'avaient pas décidé autrement.
Son plan marchait à merveille : son épée plus lourde et le coffre les faisaient descendre beaucoup plus vite. Normalement il n'aurait eu qu'à les carboniser d'en haut...
Le vent soufflait vraiment fort.
Il maudit pour une dernière fois de sa vie les rafales qui l'emmenaient de plus en plus loin à l'intérieur de la forêt puis disparut parmi les arbres.

Quant aux deux êtres malfaisants, le vent les porta plus à l'orée de la grande forêt.
CRASHHHH.
Tous percutèrent des arbres dont un puissant hêtre qui éventra le coffre, l'embrochant dans une branche. Un flot de zennys s'écoula en cascade au pied de l'arbre magnifique.
Un édredon qui passait aussi par là, subit le même sort sur les branches des arbres hivernaux déclanchant ainsi un tempête de plumes

-Lyon : Aïe! Quelle chute, j’ai mal à ma jambe… Prier? Prier, t’es là?
-Prier : Tu es… sur moi…

Je me levai précipitamment et oui, j’étais sur Prier qui devait me trouver très lourd pendant un bref instant. C’est vrai que je ne m’attendais pas à tomber à cette vitesse et quel vent, Roch est nulle part? Qu’il aille au diable… Les arbres semblent avoir supportés la chute des meubles et il semble que l’un d’eux aime particulièrement le coffre qui est empalé sur une branche et était inaccessible peu importe les moyens…
Nous nous mîmes d’accord pour récupérer le plus d’objets possibles tombés du coffre, pour faciliter les recherches, j’utilisai mes pouvoirs de glace et de lumière pour générer des milliers de cristaux chargés de lumière en suspension dans les airs.
Une fois fini, nous parvînmes à l’orée d’une forêt et je ressentis un malaise. Non… plutôt une présence hostile qui me rendis nerveux et Prier s’inquiéta sur le champ de me voir ainsi…