Tu connaîtras la règle

"Pfff mais non...on n'abandonne pas en pleine mer. Faut arrêter les bruits comme ça. Nous, on possède un certain sens de l'humanisme. On lâche ceux qu'on aime le moins à visibilité des côtes..les autres c'est beaucoup plus près ! Tu sais, ça nous plait pas forcement de tuer pour rien..et pis on est assez juste, même si on vole, on pille et on réduit en esclavage nos ennemis. Bon relevez-le."

Les huit hommes passèrent de plus lourdes chaînes qui maintinrent les bras de Lyon fortement collés à son corps. Deux hommes lui tenaient les bras, et un autre derrière le suivait de près. Les autres s'occupèrent d'Amnodia et de Prier, avec beaucoup plus de délicatesse.
On les escorta dans les coursives. Jack Davenport fit des commentaires pendant la marche à pied, sans tenir compte de ses prisonniers.

"Ne vous inquiétez pas on a l'habitude de traiter les femmes..enfin pas dans ce sens là..je veux dire on en a à bord. Et le capitaine est très exigeant là dessus.."

"Bon vous avez droit à des cellules en bonne état... c'est pas le luxe non plus, rêvez pas. niveau lumière vous gérer comme vous pouvez votre petit lampe à ..oui nan parce qu'on vous emmène à la seconde soute..donc pas de fenêtre..surtout pas dans la coque d'un bateau tiens !"

"là on vient de passer devant ce qu'on appel "le trou". Normalement c'était un compartiment où les déchets étaient jetés..nous les jette à la mer. Parfois on jette un prisonnier récalcitrant ou deux. Ah c'est au bout du couloir, on va pouvoir descendre au second pont. ah oui ! donc faite gaffe avec vos menaces...certains d'entre nous sont des types cools, surtout après une mission où des hooooordes de zombies affamés voulaient goûter à nos arrière-trains. c'était chaud les gars. Donc je suis fatigué Lyon, mais là va falloir se calmer, sinon je saurai argumenter devant le Capitaine pour aller te suspendre à des chaînes quelque part."

"Ah oui vos armes et vos affaires...J'avais presque oublié..Qui les portent d'ailleurs ? C'est toi ? Ok..bah on va prendre le prochain couloir à gauche..ça va les cellules sont juste là..Euh elle a un problème votre amie ?"


HRP :
Prier n'a pas tenu sa lame depuis une trop longue période...elle se transforme en zombie Explique la situation aux pirates. Tu peux rapporter les commentaire de ton perso sur le monologue de Davenport .

"Elle est bizarre la fille, elle s'est mise à vomir du sang comme ça!"



C'est pas vrai! Je me débats dans tout les sens, j'essaie vainement à briser ces chaînes avec ma seule forge puisse que ma magie ne marche pas. J'arrive même pas à atteindre mes chaînes avec les dents... Si je ne fais rien, ça va se reproduire!

"Écoute bien ce que je vais te dire! Tu me détestes? Aucun problème car moi, c'est pareil en puissance mille mais là, tu as intérêt de rendre l'épée à Prier!"

L'abruti me regarde avec des yeux de merlan frit, il ne réalise pas l'importance de ce qui ce passe!

"Prier connait une malédiction qui la transforme au bout de 24 heures en un zombie et elle ne passe qu'à manger ce qui se trouve autour d'elle et la seule chose qui retarde ce processus, c'est son épée! Laisse-lui toucher cette épée avant qu'elle ne finisse par mordre quelqu'un!
Aller quoi, tu l'as déjà vu se battre une seule fois avec cette épée?"

Il adopte un air indécis... Il en a rien à foutre de son cas... J'arrive plus à contenir ma rage au fond de moi...

"Tu vas lui donner cette épée espèce de CONNARD!!!!"

Pendant quoi, deux ou trois seconde, je me suis transformé en avatar tout les yeux de tous. D'après leur tronche, ils pensent avoir rêvés pendant un court instant

Les chaînes émirent un son de claquement métallique mais résistèrent..de justesse.

Les pirates restent médusés une seconde avant que l'un d'eux réagisse et agrippe Lyon. Tous les autres préparent des sorts dans la demi-seconde qui suit.
Prier cria de douleur et s'affaissa sur le sol.

Davenport remis de ses émotions tenta de prendre les choses en main.
"Donnez lui cette foutue épée ! Toi ! Donne lui toutes !"

Le pirate qui portait les armes s'exécuta à la va-vite.

"Par tous les saints d'Éden ! Lyon Phaaze, elle a quoi ta petite amie ??!"
Voyant que l'état de Prier s'était améliorée, il ordonna qu'on mette immédiatement les prisonniers dans leur cellule.

Lyon se retrouva donc porté dans sa cellule deux seconde plus tard.
Davenport exigea des explications sur la situation :
"Donne moi une bonne raison pour lui laisser son épée."

Il est débile ou il le fait exprès? Mais bon, n'empêche que ces chaînes n'ont pas l'air aussi solide que ça... j'aurais assez de force avec ma forme avatar pour les faire exploser.

"C'est dur de comprendre ce que j'ai dit il y a 2 minutes? Elle n'est pas super heureuse de sa malédiction qui consiste à ce que son corps pourrisse lentement : 24 heures. Ceux qui l'ont maudit, lui ont laissés cette épée qui est la seule chose capable de stopper cette "corruption".
Tu veux savoir ce qu'il se serait passé si elle n'avait pas eu son épée? Eh bah elle aurait cherchée à mordre quelqu'un ou même le tuer et le gars serait transformé en un zombie au bout de même pas 2 minutes et à son tour, il chercherait à manger/tuer quelqu'un.
Si tu ne veux pas que ce bateau se transforme comme cette ville qu'on vient de s'échapper, reprends donc son arme.
Mais un détail, tues-là... je broierai ta tête après avoir mit tes burnes dans un orifice!"

Il a maintenant comprit cet abruti? Tient! Un petit truc pour lui... L'espace d'une seconde, il put voir ce qu'est mon oeil droit en forme d'avatar, Tu l'aimes mon cadeau?

"Oh"
Davenport frissonna quand il croisa le regard de Lyon, puis il se renfrogna en grognant qu'il en avait assez des monstres sur ce bateau.
"Bon Je vais laisser son épée à ta petite amie..mais je mettrai une garde dans sa cellule. Quant à toi, profite de ta chambre...et n'hésite pas à demander quoique ce soit."

Il ricanna et sortit.
"On se reverra au dinner."

La cellule n'était qu'un petit cube métallique au angle arrondi. Lyon pouvait à peine y tenir debout.
Au centre se trouvaient un pot et une petite lampe à cristal : la seule source de lumière.





C'est longtemps après qu'un garde ouvrit la porte.
"Euh entrez les gars, vu comment il réagit faudrait le tenir..."
Davenport dégagea le passage et passa en premier.

"Bon on a un problème. J'espère que tu pourras nous donner des informations. Pour le bien de la gamine, de toi et de l'autre...on n'est pas des tendres. Ta gamine...elle a disparu dans un grand flash. T'as des choses à nous dire ?"

Ma tête était complètement vide, je ne réalise même plus qu'il y a des types qui posèrent des mains sur mes épaules, chevilles et ma tête. J'ai l'impression que mon coeur s'est arrêté et que j'étais dépourvue de mes sens pendant quelques (mais) très longues secondes. Ces quelques secondes rendirent la réalité encore plus implacable!

"Ils me prennent pour qui avec ces conneries de lumière?"

*Boom*

"Ils l'ont tués et si ça se trouve... Prier a connue ce même sort..."

*Boom... Boom*

"Je ne vais pas rester là à rien faire... Ils vont le payer!"

*BOOM! BOOM! BOOM!*


Mon bat si fort que j'ai mal à la poitrine et j'entends parfaitement ses battements si puissants... Mon corps tout entier est bouillant et semble déterminé à en découdre. Ma rage est si violente que je n'ai même pas envie de la contenir. Tous entendirent les chaînes qui semblaient se craqueler, je lançai un regard emplit de rage à Davenport qui sembla réalisé de quoi la suite allait ressembler.

-Davenport : Non...
-Lyon : MEURTRIERS!!!!

Je me transformai en avatar et pulvérisai ces chaines comme si c'étaient du verre. Je saisis la tête de deux personnes et les fracassai l'une contre l'autre, les autres reculèrent d'un pas et Davenport se précipita de fermer la porte en hurlant à ce qu'on l'aide. Je lâchai mes victimes puis me relevai doucement, celui qui s'était mit derrière moi sauta sur mon dos et se mit à essayer de m'étrangler pour m'immobiliser et un autre sur ma gauche sortit une dague pour me blesser. Je fis de longues griffes de lumières avant de le pourfendre, il resta immobile pendant quelques secondes avant d'imploser et recouvrant murs, sol, plafond ou encore protagonistes d'un mélange d'os, de chair et d'organe.
Je reculai rapidement pour heurter un mur, celui qui était sur mon dos relâcha sa prise et je parvins à saisir son visage dans ma main gauche... Il vit ma main s'illuminer pendant qu'il ne touchait plus sol (faut dire que je le soulevais avec sa tête et qui lui, hurlait)... Un autre décida de charger et éventuellement, sauver son compagnon. Je décidai de rendre son compagnon... Je le jetai dans sa direction et dès que je ne le touchai plus, il explosa et la même manière que l'autre, l'aspergeant de sang et caetera, il protégea son visage avec sa main. Je ne lui laissai pas la moindre occasion, il fut décapité sans la moindre hésitation...

"Cette épée... d'où il la sort?!"

Je regardai quelques secondes Davenport déterminé à protéger cette porte, puis mon regard se posa sur le dernier de son escorte. Il était jeune, effrayé au point de reculer alors que le mur derrière lui ne le permet pas de reculer davantage de moi. Je l'entends des trucs mais ce ne sont que des bruits dans mes oreilles, sans le moindre sens! Je le pris par la gorge et le soulevai au-dessus du sol avec ma main droite, je sais qu'il a de plus en plus de mal à respirer mais je décidai d'enfoncer la Hampe dans son ventre avant de le lâcher. Il tomba sur les genoux et bien qu'il ait mal... il n'arrive pas à trouver la force (ni le courage) à arracher l'arme de son ventre, il ne me fait même pas pitié... je m'en moque!
Je posai ma main gauche sur sa tête et regardai du coin de l'oeil Davenport. Il le vit se transformer en un bosquet de fleurs de glace et pour être sûr qu'il comprenne, je brisa la tête de cette statue d'une simple étreinte. Davenport décida se décoller de sa porte et dégaina son épée, je reculai d'un pas. Il se mit à crier et à courir vers moi, une fois à hauteur du bosquet, je formai une lame de lumière contre cet amas de glace pour le faire exploser en mille éclats. Distrait, je lui tranchai les deux mains avec mon épée, il se mit à hurler de douleur et moi, je jetai mon épée derrière. Je saisis sa gorge avant de lui assener une droite, puis une autre... je ne m'arrêtai pas de le marteler de coups de poing et hurlant : "meurtriers"

Davenport s'écroula serrant ses deux bras contre lui en déchirant l'air d'un cri de douleur. Prosté à terre, il se recrovilla en gémissant fortement. Il était recouvert de sang au point que cela le fit presque défaillir. Sa vision devint rouge.
Ses mains étaient en face de lui...
Il eut une haut le coeur.

Cependant la douleur ne dominait pas son esprit, c'était la peur. Ce monstre semblait capable de tous. C'était une brute..mais pas comme les autres qu'il côtoyait. Non celui-là n'était même pas humain. C'était un démon ! Le Mal incarné.

"Non. Non Pitié ! Je suis pas un meurtrier ! On l'a pas tué ! on l'as pas tué ! allez voir votre amie elle a entendu le flash ! Pitié ! Pitié !"

Ma forme avatar cessa... mais pas ma rage et le fait de voir cette merde comme ça, ne faisait qu'augmenter mon envie de le tuer

"Bordel... j'ai pas encore eu raison de ta mâchoire, hein? Je rectifie ça de suite... tu seras plus enclin à avouer ce que tu lui as fait, enfoiré!"

Je me remis à le ruer de coup de poing de métal en direction de sa mâchoire, j'ai réussi à lui arracher 3 dents!

La tête de Davenport fit un dernier rebond avant de rester inerte.
La porte de la cellule s'ouvrit brutalement mais pas entièrement, parce que bloquée par le corps de Davenport.
Le pirate dans l'encadrement regarda la scène d'un air halluciné et recula tout aussitôt en fonçant dans ses compagnions qui suivaient.

Tous le monde étaient prêt à faire déferler des magies capables de réduire Lyon en cendre. La scène qu'ils avaient devant eux étaient tellement horribles qu'instinctivement ils auraient exploser tous ce qui se trouvait dans la pièce.
La tension était vraiment insoutenable. Comprenant qu'il n'y avait aucun interlocuteur pour empêcher cette boucherie, les pirates poussèrent un peu le pirate qui était entré.

"Toi ! Bouge plus ! Si tu bouges ta copine dans la cellule là-bas elle crève ! t'entends tu bouges plus ! et tu te calmes ! si on crève elle crève !!"

"Ma copine" serait en vie... ça devient très drôle, voyons la suite.

Lyon : Bande de merdes

Le pirate vira au blanc. Son regard se posa particulièrement sur son chef...et sur ses mains qui se trouvaient à côté. Il cria bien fort.
"Amenez moi sa copine dans le couloir ! Et attachez là bien ! Je veux qu'on soit prêt à lui couper les mains au moindre problème !"
Et il fixa rageusement Lyon :
" T'as envie de taper la discute avec ta copine depuis ta cellule ? On est sympa...si tu continues tes conneries c'est la dernières fois que vous vous parlez dans le monde des vivants !"

-Lyon : J'aime les menaces, le dernier à m'avoir menacé est derrière cette porte, sans main, défiguré et peut-être bien mort. Il a dû rejoindre ces 6 blaireaux qui m'ont servit pour refaire la déco de la pièce...
Bon, Prier! Y parait que t'es pas morte au final. C'est quoi le délire de disparition d'Amnodia?
-Prier : Je ne suis pas morte, pour l'instant... je vois un couteau de boucher à côté de moi, si ça va. Et Amnodia, j'ai vu un flash blanc et puis elle n'était plus là... je ne sais rien de plus...
-Lyon : Charmant... Bah l'autre s'est fait tabassé pour rien. Tan pis, c'est quoi la suite?

Le pirate fut pris de court. Déconcerté, il se tourna vers ses compagnons pour savoir quoi faire.
En murmure, les mots "psychopathe" et "dérangé" parvinrent du couloir...
Les pirates délibérèrent en essayant plus ou moins de murmurer le moins fort possible.
Un pirate partit en se fendant la multitude coincée dans le couloir. Plusieurs se donnèrent des coups accidentellement et s'échangèrent discrètement des insultes bien senties.
Un pirate proposa d'attacher Lyon ( -"t'es abruti ou quoi ? Il s'est débarrassé de ses chaînes tout seul !").
Un autre de l'endormir (- "Mais y a personne d'assez puissant pour le foutre dans le coma là ! - bah on l’assomme alors ! - nan ! - on lui crame la gueule ? - Nan !").
L'un fit des commentaires sur leur prisonnier ("c'est un taré ! voilà ce que je dis).
Un autre de le tuer tout court (-"Nan tudieux ! - Mais c'est un psychopathe ce type ! t'as vu ce qu'il a fait ?!").
Un pirate cria du fond :" bah on l'amène au cap'tain et s'il moufle on déchiquète sa copine, non ?"

Le porte parole des pirates ordonna qu'on amène des chaînes.
"Bon ! je vais t'enchaîner personnellement et on va aller voir le capitaine...il va juger de ce que l'on doit faire de toi...tous le monde va t'accompagner et en cas de problème ta copine qu'on trimbalera quelques mètres derrière toi aura des problèmes, ok ?"

Intéressant... je commence à me faire aimé!

"Alors, j'ai entendu et je ne suis pas un psychopathe. Je ne me m'encombre pas de remord ou de conscience quand je tue!
Alors voir votre "capitaine"... je veux bien mais je préviens : entre du sang, des bouts d'os et quelques morceaux d'organes; je ne suis pas très présentable!
Et dernière chose, je préfère avoir ma "copine" devant moi!

Le pirate cracha par terre.
"Ouais pour sûr que t'es pas présentable ! Mais je crois que le cap'tain s'en contrefiche. Et pis t'as raison, ça fera moins peur à ta copine si elle passe devant."

Il franchit le pas de la porte avec les chaines et s'arrêta, pensif. L'instant d'après il afficha un petit sourire sarcastique et appela du renfort.
"Venez, ça sera plus rapide si vous m'aidez à lui passer les fers, et pis ça fera un peu de place dans le couloir pour qu'on lui montre sa copine."

Cinq pirates vinrent dans la cellule avec lui et l'aidèrent à mettre les chaînes à Lyon. Prier apparut dans l'encadrement de la porte encadrée par deux gardes excessivement équipés. Ils la tenaient par la gorge et lui maintenaient fermement les bras le long de son corps.

Le porte parole verrouilla le dernier cadenas.
"Allez mon gars ça va se bien se passer. t'as quelque chose à dire à ta donzelle ?"

"J'aurais des trucs à lui dire, plus tard (s'il y a)...
Sinon, j'ai beau avoir accepté vos chaînes mais rien ne m'empêche de les briser aussi. Veuillez être plus doux avec Prier, si on ne veut pas finir comme... c'est quoi son nom déjà?"

Le porte parole répondit d'un ton acide :
"J'imagine que tu veux parler de Jack Davenport, mon chef...et pas de mes camarades que tu viens de massacrer...Bien, dans ce cas n'oublie pas que ton amie est notre otage. Alors je te conseille plus..de retenu avant de proférer des menaces. Allez, on y va."

Le couloir ne permettant le passage que deux personnes à la fois, le porte-parole, homme musclé aux cheveux hirsus et au bandana rouge marchait à côté de Lyon. Derrière lui, deux personnes l'aidaient à tenir les chaînes de leur captif et d'autres encore derrière lui le garder dans leur mire.
Prier était maintenue par une femme, toute aussi musclée que ces compagnions, et deux personnes s'interposaient entre les prisonniers.
On refit le chemin en sens inverse pour atteindre le pont.
Le capitaine Malone avait été prévenu et s'y trouvait, entouré de dix pirates sur le qui vive. D'autres devaient être postés ailleurs.

Impécable, splendide même dans ses riches vêtements rappelant une tenue de militaire, son visage était dur, sombre et afficha une mien soucieuse quand Lyon fut présenté devant lui.
Il caressa sa barbe blonde.
"Je crois bien que nous sommes dans une situation délicate. Mes hommes n'ont pas le droit de tuer qui que ce soit sur ce bâtiment sans que j'en leur donne l'ordre, mais si je n'ai pas ta tête je risque de les mécontenter. Pourtant je sais reconnaître ce qu'on m'a décris car je connais ceux de ton espèce.
Tu es un avatar. Et tu es ce genre de personne que les Anges et les Démons envoient pour accomplir leur desseins sur Weyard. Alors j'hésite sur ton sort...pour naviguer, piller et tuer sur tous les océans j'ai conclu des pactes avec bien des créatures liés à chaque camp, qu'en penseraient-elles si je t'executais pour rendre justice à mes hommes ? Ou bien peut-être devrais-je juste te laisser à la dérive sur l'océan, ainsi si tu meurs de soif après avoir dériver une éternité peut-être ne serais-je pas considéré comme le responsable de ta mort ? Alors Avatar, parle, dis-moi quelle est ta mission sur cet Terre."

Ben ça alors... une assemblée de bouseux avec un chef tout aussi bouseux, je vois des hommes et des femmes (en minorité, bizarre!) dans l'attente d'une réponse de ma part.
"Hum? on m'a parlé?"

Certains commencèrent à s'énerver un peu, certains commençaient à dégainer les épées et je cru voir pendant un instant le dernier membre de ce trio de meurtriers... Bon, calmons le jeu pour commencer.

-Lyon : Alors, si on entend par "mission" la chose que je compte faire dans l'avenir... j'ai une liste de types envers qui, j'ai des comptes à régler. Après, vos anges et démons (personnellement, je n'ai rien à faire de leur tronche et de leur motivation), veulent que j'aille à Kahna pour une histoire de caillou.
-Prier : Capitaine, veuillez me croire quand je confirme les dires de Lyon au sujet de sa mission et je crois qu'il serait préjudiciable de ne pas l'aider ou même l’exécuter... Sauf si vous voulez risquer de rendre caduque vos pactes passés.
-Lyon : Je n'aurais pas été jusque-là mais je vais lui faire confiance... sans rancune, hein? Je ne sais même plus pour quoi déjà...

Apparemment, certains sont partagés entre incompréhension et une envie de me tuer malgré tout. On va voir si le "capitaine" mérite son titre ou pas... Sinon, une mort rapide de préférence.
Prier me lança un coup de talon contre mon tibia et son regard semblait dire "Arrêtes ton cirque et fais quelque chose!"

"Bon, on m'aime pas et franchement, je vous aime pas du tout. Moi ce que je peux dire c'est que je me suis retrouvé dans un merdier pas possible et je me demande (encore des fois), comment? Mais en tout cas, si je veux libérer Prier (la fille) de sa malédiction, je dois me rendre à Kahna pour détruire un cristal et c'est le deux camps qui le veulent... Ils y tiennent tellement que je me suis retrouvé dans une ville pleine de zombie pour finir ici (sans armes et une personne en moins). Donc, si vous voulez qu'on partes, ça me va! Mais par contre, je veux des armes et j'ai de l'argent et des matériaux à utiliser. C'est tout ce que j'ai à dire pour l'instant"

"Vous souhaitez vous équiper et recevoir de l'aide pour rejoindre votre destination ? C'est le genre de chose dont j'aurais été disposé à vous fournir...si vous n'aviez pas massacré mes hommes. Malgré tous je dois penser au bien de tous..."
Le capitaine devint songeur.
" C'est un dilemme. Bon je me débrouillerai avec mon équipage après vous avoir déposé sur notre île...si je vous accorde la vie sauve. Le choix est encore trop incertain...j'aurai des questions : avez vous la moindre idée de ce qui est arrivée à l'adolescente avec vous ? et surtout pourriez vous m'expliquez comment votre forme d'avatar s'est déclenché ? Qu'est ce qui vous a poussé à faire ce massacre ? "

Mon regard se tourna vers Prier quelques instants et d'un signe de la tête, elle me faisait comprendre de ne pas faire de vague. Trop tard!

"L’adolescente s'appelle Amnodia et je suis toujours certain que vous l'avez tué, tout comme cette autre fille : Zoé!
Ma forme avatar? En quoi ma forme ou comment y accéder peut avoir une importance? Mais bon... C'est la colère qui m'accorde ce changement et plus je suis en colère, plus je suis puissant!
Et un massacre? Ils m'ont attaqués et je me suis défendu... Ils en avaient après ma vie et celle de Prier (Amnodia étant morte)"

"Donc vous avez voulu protéger vos amies. C'est la seule raison au monde qui peut vous donner assez de puissance, c'est ça ? Et bien"
Le capitaine se caressa la barbe.
"C'est difficilement croyable, voire même étrangement croyable...pourtant vous paraissez être un homme bon, Lyon. Je vais vous aider...vous allez passer votre voyage avec votre amie dans une cellule et nous vous déposerons à notre port. Là vous recevrai de quoi continuer votre périple. c'est le maximum que je puis vous proposer. Quand à votre autre amie..si vous avez la moindre information pour nous aider à comprendre...Si vous êtes d'accord on va vous faire regagner une cellule...et à votre demande on vous amènera...ah...Zoé"

C'est quoi se sentimentale à la noix? Il menaçait de me tuer et maintenant il me fait croire que je suis à ses yeux un type bien? Il pourrait pas m'apprendre un truc inédit (pas un truc genre "je suis ton père")? Bon, je crois que je vais juste me taire sur le coup et attendre d'être loin de cette bande de minable pour déblatérer sur leur dos (genre... 20 km d'eux?)

"Et pour Mizuki? Et mon épée dans ma cellule?"

"On vous les rendra une fois débarqué à terre. Pour l'instant vous restez dans vos cellules, mais je vous préviens au prohain incident je serai beaucoup moins clément. Que le ciel et les abysses en prennent compte."
Il fit signe qu'on enlève les prisonniers de sa vue. Désormais ces meilleurs gardes les surveilleraient.

Plus tard, le capitaine poussa la porte de l'infirmerie. Une petite foule s'écarta d'un lit lorsqu'il se fraya un chemin à coup de coude. Davenport gisait inerte, recouvert de bandages. Il ouvrit les yeux à grand peine, et émit un ral. Un nouveau bruit s'éleva de sa bouche.
Le capitaine s'approcha.
Davenport émit un gargouillis incompréhensible. Malone s'agenouilla pour l'écouter.
"Je le tuerai...un jour je le tuerai."

Une semaine après, l'Astre couchant et la Tortue bleue étaient amarrés dans une crique construite sur une île quelque part sur un océan.

Dans un grotte aménagée, un geôlier défit le bandeau qui aveuglait Prier et Lyon. Au loin on entendait des bruits loitains de forge, dont l'écho se répercutait sur les couloirs étroits du souterrain. L'air était aussi plus chaude.
En fasse un vieillard éborgné écrivait à la plume sur un gros livre. Le secrétaire sur lequel il s'appuyait était rongé de termite.
"Bonjour Monsieur. Bonjour Madame. On m'a chargé de vous fournir du matériel, de l'aide... et des armes. On a transporté vos affaires dans une chambre prêt d'ici. Je vous écoute, quels sont vos besoins ?"

"je veux renforcer ma targe, affûter le bord extérieur et même, rajouter un révorpal dessus."
Je fis rentrer ma main dans dos pour en faire ressortir une main en décomposition que je jetai, aux pieds du gars (qui n'apprécia guère cela). La main se mit à gesticuler toute seule : "je veux forger un nouveau katana avec cette chair morte... histoire de voir ce que ça fait. Il y a une faux, il y a pas un moyen de la rendre plus puissance en puissance dans la magie du détenteur?"

Prier ma regarda avec un air étonné de cet attention de ma part

Un beau jeune homme musclé en tablier de cuir arriva par la gallerie avec les affaires de Lyon et Prier.
"Hum. Je suis désolé mais vous allez devoir débourser pour obtenir de telles armes." dit l'éborgné en basculant sur sa chaise." C'est déjà un privilège que de demander le savoir faire de nos forgerons, qui compte parmi les meilleurs. Dites-moi Armand à combien peut-on estimer les améliorations qu'ils demandent ?"

Le vigoureux forgeron prit le papier où était noté les souhaits de Lyon.

"Hum pour la faux. On peut facilement mettre l'option magiklame avec des cristaux et des runes qui ne changeront rien à l'aspect ni à la solidité de l'arme. On doit au moins compter 2500 zennys.
"Par contre...la targe va être moins simple....Et bien si on veut transformer cette simple targe en une défense acceptable, je vais devoir remplacer certains matériaux par des plus solides. Après (il prit un crayon de sa poche arrière) je peux aussi fair eune extension comme ça et comme ça, affuter les bords ainsi pour obtenir quelques chose d'offensif."
Il fit un autre schéma.
"Et on pourrait installer un petit revor ici qui n'altérera pas le légerté de l'arme. On va compter dans les ..voyons..575, 250, 825 plus 375 et 370. 1670 prix matériaux."

Et finalement il posa la dernière opération sur feuille :
"1670 plus 2500 font 4170 zennys, prix matériaux..à cela il faudrait ajouter le coût de la main d'oeuvre qui s'éléverait à première vue à dix mille...
- Ca suffira Armand. Nous offrons à Madame et à Monsieur le prix de la main d'oeuvre...euh sinon auriez-vous une idée de ce qui pourrait être forger avec..ça ? "(il désigna la main zombifiée).
- Euh faudrait voir ça avec un autre collègue."

L'éborgné écrivit des chiffres sur son livre, puis le referma et se mit debout.
"Bon. dites moi si l'offre vous intéresse. On va devoir se déplacer pour rejoindre les forges. Donc autant que je régle les derniers détails comptable ici, avant qu'on vous accompagne (il montra le garde du doigt) avec nous à la forge."