Rencontre Lyon/Leto

Je ne sais pas de ce j'ai mais ça ne s'arrange pas, quand je passe mes doigts dans mes cheveux, il y en a plein qui tombent. J'ai une mine affreuse et si ça continu je risque d'attirer l'attention, c'est pourquoi j'ai pillé les richesses à quelques idiots.

-Prier : Lyon, il va falloir que l'on parte d'ici.
-Lyon : J'en ai assez, je suis fatigué et cette armure est un boulet!
-Prier : En attendant de savoir ce que tu as, c'est la seule chose qui peux te permettre de te déplacer librement.
-Lyon : Et pour mon bras? Il est vachement discret!
-Prier : Je suis désolée...

"Pardonnes-moi, je n'en peux plus" J'aurais bien voulu lui dire ça mais je ne trouvais pas le courage de lui dire ça. On marchâmes pendant une bonne heure puis nous nus arrêtâmes pour nous reposer un peu. Quelqu'un se rapproche?

"Léto. Crois-tu sincérement cette folle ?"
Selon les apparences, le jeune homme parlait seul. Les gardes dont la principale occupation était de mourir d'ennuie chaque jour devant le palais de justice le regardaient d'ailleurs de cet oeil-là. C'est à dire de loin et en affichant une parfaite impassibilité quoique intérieurement captivé au plus haut sommet.
En faite ils n'avaient même pas le besoin de tourner la tête vers leurs camarades, assis à quelques mètres de chacun sur un modeste tabouret. Tous savait au plus profond d'eux-même que les autres étaient aussi captivés, face à tant d'ennuie quotidient, et malgré leur parfaite apparence de flegme.
Et à vrai dire, depuis que le jeune homme s'était assis de l'autre côté de la place, leur duperie les avaient même poussés à une placidité qui n'autorisait aucun mouvement, et si le jeune inconnu n'était pas dinstingable il était certain qu'il n'y avait personne d'autre qu'eux.
A l'évidence il ne leurs parlaient pas.

"Bon Léto finisons-en je suis fatigué.
-Tiens c'est bien la première fois que je t'entends dire que tu as besoin de sommeil.
-Oui il m'arrive de dormir et même de rêver si tu veux tous savoir !
-Ce qui peut expliquer mes rares moments de tranquilité...
-Mais c'est pas bientôt fini ! Tu me cherches par hasard ?"
Il leva le ton imperceptiblement lorsqu'il répondit.
"Oui. Oui et oui. c'est bien simple : je demande juste à ce que tu arrêtes de remettre en question ce que je fais. A tous hasard, ne serait-pas moi qui subit tous les inconvenients physiques des vivants pour trainer ma caracasses et ton être ?
-arrêtes tu cries. Tu es sincerement abject lorsque tu veux l'être..."
Léto se ressaisit. Sa fureur l'avait peut-être emporté un peu loin ; il le regrettait. Mais quoi ! Il était presque minuit et sa seule envie était de s'effondrer sur une paillasse.
"...Oui..."lacha-t-il dans le silence de la nuit. Mirivil était étrangement calme. Pourtant Ovor était bien plus peuplé que Kuoriff mais affichait une activité moindre. L'habitude des gens sûrement...
"Le marché est pourtant convenable. A minuit, comme convenue je rentre dans la bâtisse et tous sera réglé.
-Je suis pourtant d'avis à dire qu'on perd notre temps. On est en train d'être escroqué. elle es tencore plus jeune que toi ! Comment pourrait-elle connaitre quoique ce soit qui nous serait utile.
-Et pourtant au marché elle a de suite parler de l'invocation !
-De suite ! Si je me rappel bien c'est toi qui est allé la voir et qui a 'orienté' la conversation au bout d'un moment à ce sujet, non ? Et bien je trouve que ces propos étaient vagues, un peu trop généraux. D'ailleurs tu ne lui faisais pas du charme comme même ?
-Quoi ?! Là n'est pas la question. Son père est tératologue, comme moi. Et si elle dit qu'il serait prêt à n'importe quoi s'il avait ce gamin alors pourquoi pas ?
-Non mais tu réfléchis un peu de temps en temps ? Un gamin sauvage qui serait difforme au point d'avoir des membres de monstre serait bien accueilli, nourri, logé ? C'est pas humain ce que tu vas faire.
-oK.oK. Je lui ferait rien au gamin. Même je m'assurerai qu'il ne lui arrive rien de mal. C'est bon maintenant ?"

La fatigue était à son comble. Les trois hommes allaient être entièrement relevés par un seul de leur collègue pour le reste de la nuit. Fichue horloge ! L'un des gardes commençait à bouillir intérieurement ; sa désaprobation fut marquée par un baillement sonore.
Il n'en pouvait plus. Le pire était la lumière de la pleine lune qui lui brûlait les yeux en éclairant fortement la place dallée de blanc. Mais l'inconnu se lève ! Les trois gardes étonnés sur leurs tabourets, sans autre mouvement clignèrent des yeux et suivirent du regard l'homme s'enfoncer dans la rue en direction de la place à la grande fontaine.
Placidement et implicitement, les gardes furent d'accord pour un retour au calme. L'un d'eux ferma presque les yeux mais se retint de peur de s'endormir. Les deux autres le soutirent d'un regard morne.

"Non mais tu as vu ce type là-bas ?
-Je croyais qu'on surveillait la maison en ruine. Tu cours dans l'autre direction.
-Je l'ai bien vu ! Un bras comme ça ! La rue fait à peine vingt mètres ; je l'ai bien vu !
-Mais ce n'était pas un enfant....un homme et une femme..."

Léto parcourut la faible distance bruillament. Comme toujours l'impression de rainer son ombre lui paraissait étrange..même si elle ne faisait que quelque gramme.

Il déboula sur la place et marqua une pause devant l'énorme fontaine baroque. Y avait-il quelqu'un ?
Son regard baillaya la zone. L'inconnu était derrière la fontaine.
"Excusez-moi monsieur. Votre bras...j'ai besoin de le voir...juste l'examiner une seconde."
Il avait peut-être parlé un peu trop vite, un peu trop brusquement.
Il s'approcha d'un pas...
"Je dois voir votre bras. Si c'est la cas un scientifique va l'examiner ; je ferrai en sorte qu'il ne vous fasse pas trop mal..."

-Lyon : Scientifique... Un... scientifique? ALZERIC!!!
-Prier : Lyon?

La colère d'entendre le simple mot "scientifique" réveilla toute la haine que je porte à Alzéric mais mes nerfs sont tellement à vif que je perdis toutes notions. Je frappai l'inconnu qui décolla sur 5-8 mètres au loin et parvint à ne pas tomber. Je fis apparaître ma lame et Prier m'attrapa le bras pour m'empêcher de me battre, je lui dis "ferme-la!" et je l'assomai en lui assénant un coup de poing. Pour montrer ma puissance, je lui fit comprendre ce qu'est le froid : Fleurs de givres qu'il esquiva de justesse.
Je me mis à rire, un rire nerveux et j'attendais la suite.

Léto s'assura de sa position, un peu sonné.
Ilea l'avertit : " Attention ! Il n'est vraiment pas normal"
"OK. Le monsieur a des problèmes." lui répondit-il en sortant ses deux lames. "On va parler calmement mais d'égal à égal, OK ?!"
Malgré l'heure tardive, son esprit était assez net pour faire apparaître ses 'ailes' de siroco.

Citation :

ailes de siroco:
échec, pas de caractéristique en plus.
réussite, Léto est affecté par lévitation, durant un tour.

Il s'autorisa à toiser son agresseur de quelques centimètres de haut.
"Bon maintenant, on va discuter calmement. Je veux juste examiner ton bras, compris ?""

Spoiler:

-Lyon : Crève! Humain!

Je fis tournoyé mon arme au-dessus de ma tête tout en m'approchant de lui et je lui assénai un coup vertical qui trancha le bras doit.

Récapitulatif : Leto perd 26 HP

Spoiler:

Léto poussa un crie lorsque son bras fut entaillé par la lame de son adversaire. Alors il lui assena un coup de ses dagues dans la bras. Ses lames ne tranchèrent rien...
Il se dégagea prestament.
"Attends..." murmura-t-il tremblotant.

Récapitulatif : Lyon perd 0 HP.

-Lyon : Rhaa!

Je veux le tuer! Fleurs de givres! Ca ne lui a rien fait!

Recapitulatif : Leto perd 0 HP

"OK ! Le fou furieux, j'ai été gentil" s'exclama Léto qui redescendait sur terre.
Iléa prit forme dans l'obscurité de l'ombre de la fontaine pour l'avertir :
"Arrêtes ! Va-t'en. Il ne nous interesse pas.
-S'il continue c'est certain. Bon on est à égalité maintenant, alors monsieur Bras De Monstre on va discuter calmement !"
Une brise effleura la joue du superbe aventurier puis insista et ce fut tout un bourasque qui s'enroula autour de l'épéiste en soulevant la poussière.

Citation :

Tourbillon de poussière :
échec !!

Léto écarquilla les yeux. Trop sûr de lui il avait manqué de concentration !

Mon bras droit se remet à irradier d'une lumière azurée et semble plus chaud qu'un brasier. Je pousse des cries de douleur et dérrière mon casque je versai des larmes.

-Lyon : Eclats du Diamant!

La lumière le projetta contre un mur et la lumière était plus vive que d'habitude.

Récapitulatif : Leto perd 20 HP et est aveugle pendant un tour.

"Mes yeux !"
"Léto !!"
Il recula vivement en arrière sans savoir vers où il se dirigeait. Il grelotait de froid et de peur maintenant.
"Iléa ! Iléa guide-moi. Je ne vois plus très bien..."
Alors il sentit la masse, aussi légère soit-elle, de son ami le long de son dos. Celle-ci tentait s'amasser sur un sur coin de son épaule gauche. Il se retourna assez rapidement tout en sentant l'ombre bouger en même temps que lui.
"Fais en sorte de me sentir toujours sur ton ventre ou bien tourne toi dans la direction adequate."
Elle était sur son flan gauche. Il commença à courrir en se réajustant.
Tout cela avait-il duré plus d'une seconde ? Peut-être suffisamment de temps pour que l'autre lui transperce le dos de son épée..? Peut-être avait-il été intrigué par la voix surgit de nul part, son comportement, et qu'il lui laisserait quelques secondes..?

Citation :

[tentative de fuite]

-Lyon : Imbécile! Que les Fleurs de Givres t'emportent!

Le souffle glacé l'envoya contre un mur où il se retrouva sonné. Je le pris par la gorge et le regardais agonir à travers mon casque.

-Lyon : Il te plait tant que ça mon bras? C'est lui qui va te tuer...
-Prier : Ombre infinie qui recouvre toutes choses, que s'abat ta colère sur celui qui est égaré, Frappe Obscure!

Je me pris une attaque par le côté et violente en plus.

-Lyon : Qui ose?!
-Prier : Arrêtes cette folie!

Spoiler:

Recapitulatif : Leto perd 26 HP (98) et Lyon perd 53 (75) HP
Prier combat au côté de Leto.

Il se retrouva à terre sans trop savoir comment. Son dos lui faisait mal à cause de la morsure du froid.
Sa vision lui revint assez rapidement bien que progressivement. Encore étourdis, il se releva en jetant un coup d'oeil derrière. Une femme, il lui semblait l'avoir déjà vu, s'était quasiment interposée entre le monstre et lui. le problème était le "quasiment"...quoique il était peut-être tout aussi bien capable de l'envoyer quelques mètres plus loin aussi.
Il courut.
"Comme je n'ai jamais couru, pensa-t-il. Et même lorsque je serai essoufflé au point de ne plus pouvoir courir, je courrai encore."
Il détalla dans la rue.
"D'ailleurs je suis beaucoup plus rapide...et je me trimballe pas une épée moi !"

Citation :

tentative de fuite

-Lyon : Tu crois m'échapper, humain?

Je me transformai alors en un avatar fou furieux Prier tenta de m'empêcher de passer mais elle n'y arriva pas à stoper ma course.

Spoiler:

Je le rattrapai sans problème et pour l'immobiliser, grand coup de pied dans la machoir qui l'envoya contre un mur. Il n'eu pas le temps de réagir qu'il se prit un coup de poing dans le menton qui le fit décoller à trois mètres au-dessus du sol et pour le faire redescendre, coup de pied au sommet du crâne. Je le saisis par la gorge et il traversa le mur et enfin, je le saisis de nouveau pour lui envoyer un coup de poing dans son ventre.
Il semblait proche de la mort et ne t'inquiète pas, je vais t'achever comme tout chien qui se respecte. Je fis apparaître mon épée et je m'apprêtai à lui asséner l'ultime coup quand soudain, mon bras me fit plus mal et je redevins humain. Son poids... est si écrasant et... je m'évanouïs sur le sol.
Prier arriva rapidement et chercha à me réveiller, voyant son impuissance, elle se tourna ailleurs.

-Prier : Pitié, aidez-moi... Sauvez-le!

Récapitulatif : Leto perd 90 HP ( et Lyon est hors d'état de se battre

"Pitié..." gémit-il.
Sa tête lui faisait beaucoup trop mal....En fait, dans un moment de lucidité, il se rendait compte que chaque partie de son corps lui faisait mal...beaucoup trop mal.
Et ces fichues voix !! Puis ce fut soudain : il prit vraiment conscience. C'est à dire de son état, de la situation et de la douleur. Il cracha du sang par terre. Tourner la tête lui avait atrocement fait mal. Des os devaient être cassés...par les démons ! Ses bras, ses côtes et même ses jambes ! Mais comment pouvait-il être à ce point conscient ??

" Pitié, aidez-moi... Sauvez-le!" éclata une voix...quelque part.
Une masse sur son ventre lui pesait rendant plus ardue la tâche de respirer.
"Iléa essayait-elle de prévenir l'hémoragie ?" pensa-t-il. "je suis sur le point de crever...Ô Puissant..."
Une voix semblait lui dire (non lui supplier) de sauver...de sauver qui...?
"Que...que..." balbutia-t-il avant de recracher du sang."Qui ?"
"Lyon". Il se demanda qui cela pouvait bien être...Quoi ?! L'Autre ?!.
Iléa demandait à l'autre voix féminine de le sauver d'abord. S'en suit une discution qu'il n'arrive absolument pas à comprendre.

Finalement il se réveilla ailleurs. En parfaite santé. Bon, certes, il sentait encore la douleur mais il faisait jour et il ne courait plus aucun danger.
Cette femme ("Priere", lui souffla Iléa pendant qu'il la fixait) était encore là. Non en fait ils n'avaient pas bougé ; la maison dans laquelle il était cette nuit comportée juste d'autres pièces...
un homme lui barra le champ de vision. Léto se redressa avec les coudes sur son matelas.
"Vos amis ont sérieusement abimé ma maison cette nuit. Vous avez bien eu de la chance je suis un médecin très performant. Mais malheureusement je crois que votre aventure va s'éterniser un petit moment de plus car les gardes vous attendent devant chez moi..."
La tête encore embrouillée il crut entendre Prière demander quelque chose à propos de Lyon...l'autre.

"Je l'ai soigné du mieux que je l'ai pu. Mais malheureusement j'ai, d'une part épuisé mes forces à sauver l'autre jeune homme et, d'autre part s'il va mieuxmais connaissances pour le guérir totalement me manque. J'ose à peine formuler une mal formation de naisance puisque ça ne s'est manifesté que maintenant."
Le médecin partit.
"Je peux peut-être aider votre ami" dit Léto à Prière." Dans tous les cas je ne lui conseille pas de rester avec un tel bras...si vous en avez le courage j'ai entendu parler de prothèses mécaniques développées dans l'Empire. Elles ne sont encore qu'au stade expérimental et sous le contrôle strict de l'armée." Il reprit son souffle. "Sinon ce bras me dit quelque chose..."

Il hésita un instant à réveiller le nom de son 'emloyeur'. Il considéra que les conséquences de cette nuit était le meilleur indicateur de ce qu'il pouvait se passer.

"Je suis assez instruit dans le domaine de la tératologie, l'étude des monstres, et je crois me rappeler d'un livre. Je ne l'ai jamais feuilleté mais il existe de nombreuses références : Le Recueil de Théurgie Terrestre Incarnée. Il nomme ceux dont la chair appartient au divin des Avatars. Une âme humaine dans un corps céleste qui tente désespérement de posséder son corps. Je sais juste qu'il explique les différentes formes et les moyens de les soigner, et qu'un passage énonce clairement ceci :

Citation :

"Aux bras musclés puis aux jambes souples, le dos hérissé duquel se découpe, la sinistre apparence. Moitié démon, ces bras sont puissants. C'est Palémon ; le maîtriser est harassant."

"

"quelques passages sont en vers...le livre est rare et considéré comme hérétique dans certains endroits...comme l'Empire. Voyez maintenant quel sera votre choix."

Léto se leva d'un bond.
"Ne me dites pas que..." souffla-t-il.
Le médecin n'était plus dans sa demeure et les gardes qui lui faisaient face n'était posté que devant la porte. Il regarda Prière et le corps de Lyon allongé dans l'autre pièce. Clairement les gardes ne les surveillaient pas et lui s'était mis entre la vison des gardes et eux.
"Oh non le lit sur lequel est allongé est à roulettes et le trou dans le mur n'a pas été rebouché." dit-il a voix haute.
"Laisse-les partir.." lui souffla, un peu trop fort, Iléa.

Citation :

Léto retrouve 160 HP (168)