Voie salutaire partie I (Lyon Phaaze)

Cette douleur... la dernière fois qu'elle avait été aussi vive, c'était quand je me suis trop rapproché de la mort. Bien que j'étais à terre, il ne s'empêcha pas de m'enfoncer la lance dans le thorax. Je crachais une grande quantité de sang bleuet et je commençais à voir trouble.
Je le tailladai la jambe avant de lui lancer Argyrion qui l'envoya contre un mur.

Spoiler:

Amnodia en profita pour l'achever avec sa magie

Spoiler:

Les corps ayant déjà disparus ce sont les objets même et le décors qui se fragmenta.
L'ange approcha à sa façon. C'est à dire sans mouvement. Dans ce monde blanc au sol noir, il représentait les dernières touches de couleurs.
Lui, Amnodia et Lyon se trouvèrent en un instant réuni à moins d'un mètre l'un des autres;

"Je suis Rehael, ange-principauté celeste, troisième degré des archanges. Mon Être éternel est chargé du respect dû aux morts bénis et au dénombrement des âmes dignes d'être aimées (du Créateur). Je veille à la mémoire des élus et des héros.
Celui qui a tant combattu était un ancien élu qui avait refusé le destin, que nous autres divinités célestés lui avions donné. Il fut punis.
Mais toi tu n'es pas un élu, pas même un héros. Ton âme et ton corps sont infâmes. Pire tu te dresses contre nos volontés. "
Il hurla presque.
"PIRE ! TON FUTUR BLASPHEME"
Avec vélocité son main se jetta contre le cou de Lyon pour le serrer fortement et le lever facilement.
Il jaugea d'un regard pénétrant celui qu'il soulevait.

"Qui s'est prétendu héros? Je suis rien ni personne!"

J'essayai de lui asséner un cou de pied mais un champ de force bloqua mon pied à mi-distance. Amnodia essaya de m'aider mais elle n'y arrivait pas non plus. C'est vraiment un ange ce type?

L'Ange s'autorisa un sourire avant de projetter, simplement en dépliant son coude, l'avatar une centaine de mètres plus loin.
"Tu as de la chance que cela soit une initiative de ma part que de vouloir te tuer. Dans ce que tu appels le "présent", espèce demi-divinité, je viens de recevoir "maintenant" un ordre m'enjoignant de te laisser sauf...afin de juger ton cas."
L'univers s'estompa dans un délire de tâches de couleurs et la silhouette ainsi que sa voix se dissipersèrent peu à peu.
"Il semblerait que ton cas soit rattrapable démon"

Quête terminée ! Récompense à venir. Lyon se retrouve désormais dans les quartiers pauvres de la capital impériale

Récompense :
poison foudroyant (voir herboristerie)

-??? : Lyon, réveilles-toi s’il te plait.
-Lyon : Quoi… Je ne suis pas mort?
-??? : Pas vraiment, je veux te parler.
-Lyon : Qui c’est?
-??? : Tu m’as déjà oublié, Lyon?
-Lyon : Imp-impossible…

Mes paupières étaient lourdes et j’avais un mal de crâne monumental (sans parler de douleurs dans le dos). J’entendis une autre voix qui ne m’était pas inconnue, mais j’entend un bourdonnement qui m’empêche de clairement entendre ce qui m’entoure. J’ouvris lentement les yeux (la lumière m’éblouissait fortement) et je vis 2 silhouettes. Peu à peu, je me rendis compte que c’était deux femmes et une des deux posa sa main sur la joue gauche, j’arrivais pas à avoir toute ma tête…
Le brouillard se leva lentement pour laisser place à Amnodia et… Prier?

-Lyon : Prier?
-Amnodia : Qu’y a-t-il?
-Prier : Inutile, elle ne peut pas me voir.
-Lyon : C’est bon, j’ai perdu la boule.
-Amnodia : Mais pourquoi?
-Prier : Si tu veux arrêter de l’inquiéter, arrêtes de me parler pour l’instant.
-Lyon : C’est facile de dire ça, t’es morte et t’es en face de moi!
-Amnodia : Mais non, je ne suis pas…
-Lyon : Amnodia, tu peux me dire si tu vois une autre personne mise à part nous deux?
-Prier : Elle me voit pas, je dois le dire combien de fois?
-Amnodia : Il n’y a que nous, tu as un problème?
-Lyon : J’ai des hallucinations je crois, je vois une personne qui ne peut pas être là.
-Prier : Oui, j’ai été tuée en voulant te protéger. Je sais que tu t’en veux depuis mais je n’ai pas de rancœur contre toi.
-Amnodia : Qui?
-Lyon : Celle qui s’est sacrifiée pour me sauver.
-Prier : Et qui est responsable de tes tourments.
-Lyon : C’est faux!
-Amnodia : Elle… Elle t’a dit quoi pour que tu réagisses ainsi?
-Lyon : Elle se croit responsable de ce qui m’arrive.
-Prier : Pardonnes-moi.
-Lyon : … On y va, maintenant!

C’est après avoir eu cette discussion et m’être relevé que j’ai constaté que j’avais dormi sur un vieux carton écrasé et en guise de toit : un carton détrempé. J’expliquai à Amnodia qu’on allait faire quelques préparations avant d’aller vers notre destination ultime… En explorant les ruelles sombres de cette capitale, j’avais oublié la misère de certains lieux, ces images revenaient dans mon esprits. Je voyais des femmes et des enfants mendier et des cadavres joncher le sol sans que quelqu’un ne se donne la peine de les retirer. Je commençais à me perdre dans mes pensées quand Prier réapparue en face de moi avec un étrange sourire et elle riait différemment.

-Prier : Elle est jolie, ma remplaçante!
-Lyon : Encore là?
-Prier : Tu veux m’oublier? Je croyais que tu cherchais à me ressusciter.
-Lyon : La ressusciter! Toi tu n’es pas elle et tu n’arriveras pas à me convaincre du contraire.
-Prier : Tu n’y arriveras pas, tu as confiance en une personne que tu n’as jamais connu son histoire?
-Lyon : Laisse Amnodia hors de ça.
-Amnodia : Encore cette personne? Qui est-ce?
-Lyon : Mon hallucination a prit l’apparence de Prier.

Amnodia s’arrêta net, pétrifiée par mes mots. Prier alla près d’elle et l’examina sous toutes ses coutures. Elle me regarda ensuite en me disant : « Oui, tu préfères les plus jeunes à ce que je vois ». J’ignorai ce qu’elle venait de dire et je la vit se dissiper dans un ricanement inhumain, Prier ne riait jamais de cette manière… Ça veut dire quoi ça, une mise en garde?

-Lyon : Elle est partie.
-Amnodia : Écoutes, si tu veux la revoir…
-Lyon : Ne dis rien, on en est pas là. Il faut que l’on s’occupe de notre armement.
-Amnodia : On est juste à côté des magasins et des forges au bord de mer.
-Lyon : Bah on va aller là.
-Amnodia : Au fait, j’ai volée ceci pendant que tu étais inconscient, on peut le vendre à un bon prix.

Une fiole avec le dessin d’une plante dessus et à l’intérieur, des feuilles. Le langage utilisé ne me disait rien du tout (sûrement de l’elfique ou un truc du genre). Les magasins étaient situés sur le port et bien en évidence, nous allâmes au spécialiste en herbes vu le contenu de la fiole… Il est sûrement plus intéressé que le forgeron. En entrant dans le magasin, mon nez me fit mal avec le mélange de 1001 senteurs dans un espace de 10m² voire moins.

-Herboriste : Bonjour monsieur! Madame!
-Amnodia : Mademoiselle, bonjour à vous.
-Lyon : C’est quoi ça?

Je lui mit la fiole bien en face de la face (il avait les yeux bridés et un accent différent de la plupart). Son visage pâlit en voyant le dessin et m’arracha la fiole des mains et comparer l’image au dessin qui est dans son livre.

-Herboriste : Ce que vous avez-là est un poison extrêmement mortel à faible dose.
-Lyon : Je peux en tirer combien?
-Herboriste : Vu sa rareté et la quantité, je dirais 800 Zennys.
-Lyon : Donne les maintenant!
-Herboriste : Merci à vous! Je vais vendre ça à la guilde des voleurs et assassins pour m’enrichir.
-Lyon : Je n’ai que faire de cela… Adieu.
-Amnodia : Au revoir.

Devant la forge, je méditais sur les 1582 Zennys que formaient ma bourse… Je regardai d’abord Argyrion, la Hampe sanguinaire et ensuite Mizuki.

-Amnodia : Tu penses à quelque chose?
-Lyon : Nos armes, allons les modifier.
-Amnodia : Les modifier? De quelle façon?
-Lyon : Je crois que je vais les alléger au maximum.
-Amnodia : Cela va coûter assez cher!
-Lyon : Depuis quand je cherche à économiser de l’argent?

Elle se mit à rire et nous entrâmes dans la forge juste après ça. J’expliquai au forgeron que je veux qu’il allège au maximum les poids d’Argyrion, de la Hampe et ainsi que de Mizuki. Le forgeron me regarda avec un air montrant suffisamment clairement le fait qu’il me prenait pour un fou mais quand je lui présentai ma bourse bien remplie, il comprit que c’était l’affaire du siècle.

-Forgeron : Monseigneur, je peux faire ce que vous voulez et dans les délais que vous demanderez.
-Lyon : Demain, je veux être héberger et nourrit durant la nuit.
-Amnodia : Je crois que c’est le moins que vous puissiez faire.
-Forgeron : Je… veux bien.

Nous avons eu le droit de dormir dans la paille avec en guise de couverture, un sac en toile pour nous deux. La lune est claire ce soir, je contemple depuis un bon moment son éclat quand je sentis Amnodia m’enlacer dans son sommeil. Elle dormait paisiblement et elle semblait heureuse de m’avoir dans ses bras, je ne me libérai de son étreinte et je parvint au bout d’une demi-heure à trouver le sommeil.
Le lendemain matin, le forgeron nous rendit nos armes. Argyrion était si légère qu’une main suffisait à la manier parfaitement, la Hampe m’empêchait de bouger librement à cause de son poids à la base mais c’est plus du tout le cas désormais (je ne parle plus de ce mal que j‘avais aux épaules à force de les porter). Amnodia qui n’était pas très forte, semblait heureuse de voir Mizuki être aussi légère qu’une plume (je dis ça car j’ai vérifié par moi-même).

-Forgeron : J’ai fait ce que vous vouliez. Par contre, les lames sont moins tranchantes à cause de l’alliage spécial.
-Lyon : Pas grave, adieu.
-Amnodia : Merci pour votre travail, au revoir.

Je regardai avec un air dépité ma bourse qui était hier bien remplit et là, non (7 Zennys se bagarraient entre eux à l‘intérieur). Amnodia posa sa main sur mon épaule et me dit avec un ton solennel : « Rien n’est gratuit, tout a un prix », j’en ai rit tellement que la situation était comique…

-Lyon : Amnodia, tu es toujours sûre de ce que tu avances depuis le début?
-Amnodia : Nous sommes allés trop loin pour faire machine arrière, on doit continuer.
-Lyon : Comment trouver quelque chose de cacher?
-Amnodia : Je sais parfaitement où c’est, tu n’as juste qu’à me suivre et je te montre le chemin vers Anima.
-Lyon : Anima… Tu es la première personne à me parler d’une chimère de ce nom.
-Amnodia : Elle est jugée trop puissante et est reconnue comme la chimère qui est entre le monde des vivants et celui des morts. Elle doit être la clef de notre affaire.
-Lyon : Vas-y, je te suis.

Son regard se durcit comme jamais, on aurait dit que sa vie était en jeu… Elle traversa la rue principale pour arriver en face de l’eau et pointa une île au loin en disant : « Le temple, c’est ça ». Je crus à une mauvaise blague mais vu que son regard n’avait pas changé, cela devait être vrai et elle chercha un moyen de traverser la mer pour rejoindre cette satanée île. Un loueur de barque proposait une barque pendant une journée au prix de 10 Zennys, je l’attrapai par le col et lui montrai mon armure.

-Lyon : Enfoiré, tu sais c’est quoi?
-Loueur : L’armure des soldats de l’Empire?
-Lyon : Tout juste, tu veux qu’un soldat paye pour ta barque pourrie?
-Loueur : Je… Non, pardonnez-moi soldat.

Je mis ma main sur son visage et lui collai le visage contre son comptoir, Amnodia qui ne fit rien pour m’empêcher et décida d’intervenir mais il y a eu un truc bizarre : j’ai cru voir un instant qu’elle devenait translucide.

-Amnodia : Tu crois vraiment qu’un soldat se ramènerait ici et avec son équipement? C’est à un haut gradé que tu as à faire.
-Loueur : Pardonnez-moi, je n’ai jamais eu la visite de soldats avant aujourd’hui.
-Lyon : Je ferme les yeux pour cette fois, que ça ne se reproduit pas car sinon…
-Loueur : Juré, prenez la barque!!!

La traversée ne fût pas terrible… Pas dans le sens où on avait des ennuis mais c’est que c’était ennuyant car il n’y avait rien d’intéressant niveau paysage et ambiance. L’eau était sale et pas de poisson, la ville grouillait de monde et se moquait de voir un bateau sur l’eau à cette période et l’île sur laquelle on se dirigeait était qu’un vulgaire bout de roche au milieu de l’eau. Je mis un peu d’animation à ma manière, je me levai et regardai l’eau. Amnodia me regarda et me demanda ce que j’avais à vouloir prendre le risque de tomber dans l’eau. Je détachai les sangles de mon armure et je la jetai dans l’eau, ce bout de cuir n’est autre qu’un symbole de l’Empire qui m’a trahit… Pourquoi je gardais ça depuis le début?
Nous fîmes escale en face de ce qui devait être l’entrée, Amnodia examina partout et arrachait quelques rochers avant de s’énerver et hurler comme quoi l’entrée était là avant. Ces hurlements attirèrent des soldats de l’Empire (ils font quoi sur ce rocher?), ils dégainèrent leur épée avant de remarquer que j’étais le Lyon Phaaze. Je regardai Amnodia et lui dis de continuer ses recherches car j’allais finir ça en quelques minutes.
Les soldats tremblaient sans même que je bouge, je pris Hoshi et le lançai sur un d’entre eux qui se retrouva décapité. En tirant sur la chaîne, elle trancha une autre tête et je fis un grand geste vers la droite pour qu’elle face un angle droit et se planter dans la tête de quelqu’un. Il en restait un qui fit preuve de beaucoup de sang-froid et de courage (digne de l’armée que j’ai servit) : il me tourna le dos et courrait en hurlant au monstre. Je saisis Ryuku et le lançai dans son abdomen, il tomba sur ses genoux et devint inerte sur le champ. Je tirai sur la lanière de cuir de Ryuku et sur la chaîne de Hoshi pour qu’elles reviennent à moi et j’allai vers Amnodia qui parvint à créer une entrée (je ne me suis pas trompé de mot, elle en a bien créée une en faisant un trou béant grâce à sa magie). Elle resta figée sur ce qu’elle avait fait et eue une attaque cardiaque quand je posai ma main sur son épaule pour savoir ce qu’elle avait. Elle retira froidement sa main sans rien dire avant de s’enfoncer dans la grotte.
Les murs, le plafond et le sol étaient faits de pierres taillées prouvant que l’homme a fait quelque chose ici des symboles ornent ces murs et semblent raconter l‘histoire de quelqu‘un à travers des images d‘hommes dessinés de profil. Nous fîmes une dizaines de mètres avant de descendre un escalier très pentu (le retour promettait d’être de l’escalade) et en bas, une immense porte ornée d’onyx et d’obsidiennes avec en haut de la porte : « ce qui est caché ici doit le rester car sinon, la peur et la mort la suivra ».

-Amnodia : Ce message s’adresse à ceux qui veulent acquérir Anima, une des chimères interdites.
-Lyon : D’où le fait que je n’ai jamais entendu parlé d’elle.
-Amnodia : Écoutes, une fois cette porte franchie… Tu risques de ne plus pouvoir rebrousser chemin tant qu’on n’aura pas atteint Anima et tu risques de subir de graves conséquences durant toute ta vie… De manière durable même.
-Lyon : Tu veux dire quoi par là?
-Amnodia : Mais j’en sais rien moi! Je ne sais pas tout et tu es encore moins le centre du monde!

Elle s’énerva sans raison contre moi, je ne la comprenais plus depuis quelques temps mais une seule chose est sûre quand je la regarde… Elle dissimule un secret trop lourd pour elle, que veux-tu me cacher alors que j’avais confiance en toi jusqu‘à maintenant?
Elle posa sa main sur la poignée de la porte et ouvrit la porte, derrière se trouvait les ténèbres insondables laissant un courant d’air froid qui me glaça sur le coup.

Récapitulatif

Spoiler:

Derrière la porte seculaire se trouve l'antichambre d'un labyrinthe.
Toutes les pièces seront identiques, de forme circulaire, recouverte d'une peinture dorée émettant une faible lumière.
Dans l'antichambre on trouve une inscription émettant une lumière grenat : "choisis ton orientation naturelle". Comme toutes les pièces sont identiques, on y retrouveras une inscription à chaque fois. Cependant en dessous de la première deux dessins la complètent : un triangle isocèle pointé vers le bas avec une série de cercle au dessus de la base et une série de traits horizontaux parallèles.
A droit et à gauche deux ouvertures circulaires sont scellées par un mur magique translucide très puissant. Si un objet le franchit en partie il ne pourra pas faire mouvement arrière et devra continuer dans la direction.
Ainsi il semblerait qu'il n'y est pas de retour en arrière..Derrière les arches circulaires se trouve un escalier descendant.
Une dernière inscription accompagne chaque porte, mais sur les murs magiques de la première, la paroi ,selon l'angle avec laquelle on la regarde, fait office de grand mirroir reflettant les personnes présentent dans la pièce accompagné d'une image d'un cauchemard vivant devant chaque personne.


Ainsi la progression se fait pièce par pièce. Dans chaque pièce se trouve autant de cauchemard qu'il y a de personne. L'administrateur se chargera de donner les indications avant le choix des personnages entre la porte gauche et la porte droite.

-Amnodia : L’antichambre du labyrinthe…
-Lyon : Labyrinthe?
-Amnodia : Oui, il va falloir le traverser pour atteindre Anima. Beaucoup sont morts dedans, il est difficile d’en sortir.
-Lyon : Bah… on y va?

Nous entrâmes dans cet antichambre et nous vîmes une inscription apparaître sur le mur d’en face. De couleur grenat, elle indiquait seulement « choisis ton orientation naturelle ». Deux portes apparurent à gauche et à droite, Amnodia expliqua que si nous franchissons une porte, on ne peut en revenir… Bon, on a le choix, c’est déjà ça. Alors que j’allais demandé à ce que l’on reparte temporairement, elle s’est précipitée dans la porte de gauche. Je me précipitai pour la rejoindre, j’ai traversé ce mur et je la vis qui affrontait deux créatures et qu’elle les fit exploser avec les milles pétales, le souffle me fit projeter contre la porte d’où je venais et qui en fait s’est transformée en un mur. Je me redressai avec d’un excès de colère, je la saisis par le cou et la retenais contre le mur. Elle me fixa avec un air suffisant… Supérieur même.

-Lyon : C’est quoi ton problème depuis tout à l’heure?!
-Amnodia : Ne me fais pas perdre mon temps, on a encore du chemin à faire.
-Lyon : Réponds-moi, qu’est-ce que t’as depuis tout à l’heure?
-Amnodia : Je n’ai rien, tu comptes me tuer? Ou me lâcher?
-Prier : Tues-la, elle te caches des choses.
-Lyon : Amnodia, expliques-toi. Je te le demande car jusqu’à maintenant, je te fais confiance.

Je le lâchai, elle se frotta le cou car j’ai dû lui faire mal sans le vouloir. Ses yeux devinrent larmoyants et elle prit une profonde inspiration avant d’expliquer.

-Amnodia : Ce labyrinthe est traître, chaque salle dispose d’un nom qui lui est propre et offre une indication avec une énigme. En suivant les énigmes, on atteint la salle d’Anima.
-Lyon : Et les choses que tu as tuées?
-Amnodia : Les frêles gardiens de ces lieux, appelés « cauchemars ». Je les tuerai sans la moindre difficulté mais le problème est à propos de ce labyrinthe.
-Prier : Tu continus à la croire? Tu me déçois Lyon.
-Lyon : Comment se repérer dedans, on va qu’à l’Est ou l’Ouest logiquement!
-Amnodia : Non, il joue sur l’espace et le temps… Du moins, à mon avis.
-Prier : Comment peux-tu croire à ces sottises, cherches la sortie et laisses-la ici!
-Lyon : Bon, quittons cette « salle de la lune ».

Spoiler:

La salle de forme circulaire, arborait un miroir qui faisait apparaître un cauchemar à chaque personne se présentant en face ce celui-ci. Nous ne fîmes attention à rien et nous alternions entre gauche et droite (Amnodia plutôt, je la regardais tuer les vermines et traverser ces passages).
Les salles se ressemblaient et les noms, plus idiots les uns que les autres ne me disaient pas grand-chose. Nous arrivâmes dans « la salle de la Lune » et là, je décidai de prendre les choses en mains et pour commencer, je saisis l’épaule d’Amnodia pour la retenir.

-Amnodia : C’est par-là!
-Lyon : On tourne en rond depuis le début, tu ne sais rien sur la route à prendre.
-Amnodia : Oui… Je reconnais.
-Lyon : Tss… Donc c’est la salle de la Lune.
-Amnodia : Et alors?
-Lyon : On entrant dans le labyrinthe, c’était cette salle et toutes les autres ont effectivement un nom différent.
-Amnodia : On a le choix entre celle des cries et l’écho d’Alpha.
-Lyon : Dis-moi, tu faisais attention à ces indications?
-Amnodia : Oui, j’alternais la gauche et la droite à cause de ça…
-Lyon : J’ai une idée…

Je franchis la porte de droite et nous ne fîmes que cela pendant un moment. Les salles ne cessaient d’avoir des noms étranges et les indications ne mènent pas à grand-chose mais avec mon plan, c’est pas un problème.
Arrivés dans la Salle de la peur, nous remarquâmes immédiatement le message qui changeait de couleurs.

-Lyon : Ça marché?
-Amnodia : Tu n’étais pas sûr que ça allait marcher? On aurait pu errer ainsi pendant longtemps si ça se trouve.
-Lyon : Possible, ce qui compte c’est qu’on est devant un choix difficile.
-Amnodia : « Oméga » et « frayeur »?
-Lyon : Oméga signifie « fin », non?
-Amnodia : Si mais…

Je traversai la porte d’Oméga sans attendre Amnodia qui chercha à me retenir. La salle avait une statue arborant de l’argent et un sourire moqueur.

-Lyon : Ça a l’air d’être la fin, on a le droit à se faire payer notre tête par une statue…
-Amnodia : De quelle statue tu parles au juste?
-Lyon : De…

Avec ses pouvoirs et sa très mauvaise humeur, elle la fit exploser alors que j’étais immobile, à la pointer du doigt…
Elle se dirigea sans rien dire devant ce qui devait être l’ultime porte, elle s’ouvrit lentement et dans un grincement des plus strident.

Un long couloir d'arcades aux voûtes basses semble s'en aller dans le lointain. Entre chaque pilier saillant du mur, une statue vaguement humaine, ou une partie du corps seulement. Chacune soutient néanmoins une sorte de sphère enflammée qui éclaire l'ombre de ces lieux. Le poids des âges assourdit tout et les ténébres de ces lieux semblent tenter de vaincre continuellement les faibles lueurs.

Parmi les bizareries humaines sculptées, une silhouette grisatre s'avance lentement aux rythmes des pas feutrés.
Finallement il apparait enfin sous la forme d'un homme encapuchonné, vétu de très longs vêtements noirs et blancs.
C'est à peine si on pouvait voir sa bouche...

-Lyon : C'est quoi ce couloir! J'en vois pas le bout!
-Amnodia : Je l'ignore, je peux te dire qu'il mène directement à la salle où est enfermé Anima.
-Lyon : Regarde ces scuptures, ces colonnes et ces lueurs. On dirait l'entrée de la mort.
-Amnodia : Et pourtant, on a le choix entre avancer ou sinon, on fait demi-tour et on se retrouve à nouveau dans le labyrinthe.
-Lyon : Tu as raison... Tu t'es calmée j'espère ce couloir pourrait pas supporter des explosions.
-Amnodia : Attends, je vois quelqu'un!

Un individu bizarre surgit de nulle part, j'ai trop baissé ma garde. Ce type bizarre ne laisse rien montrer et si je veux éviter les ennuis, essayons de la jouer cool...
"Salut, je recherche Anima pour lui formuler une requête."

L'homme s'arrêta. Sa voix fut monocorde :
"Le grand maître va vous recevoir. J'espère pour vous qu'il vous attendait"
Il se retourna d'un mouvement rigide puis repartit dans l'autre sens.

"Attendez, nous avons déjà trop attendus et je ne peux rester là, laissez-nous vous accompagner!"
Le gars ne dit absolument rien, il se mit en route et ce couloir est comme je m'y attendais très long et très bizarre. J'avais l'impression que les statues me regardaient.
Au bout d'un moment, nous arrivâmes devant une porte par laquelle, il entra et nous interdit formellement d'y entrer. Nous nous assîmes et je croisai les bras.

"Le grand maître va répondre"
En effet quatre coups à la porte en bois se firent entendre.
La porte s'ouvrit pour les laisser entrer.

La voûte était un peu plus haute comme en pente jusqu'à un grand rideau de poupre.
Là l'assemblée de fidèles de la secte étaient alignés en ordre, tous vêtus de la même manière. Seul celui qui semblait être leur chef, vêtu de rouge et de bleu, s'avança en ouvrant grand ses bras.
Le grand prêtre : "O inconnus exposez la raison de votre venue !"
En même temps, les membres de la sectes (choeur) : "Vous êtes ici chez l'introuvable !"

"Mon nom est Lyon Phaaze, je viens demander à Anima de ramener à la vie une personne qui n'a pas hésitée à donner sa vie pour me protéger. Sa mort n'est pas juste et elle mérite de rester dans le monde des morts pour avoir voulue faire quelque chose qui n'est pas du tout un signe d'égoïsme. Je veux demander à Anima cela et j'ai affronté de nombreuses épreuves avec ma partenaire, Amnodia!. Plus d'une fois, nous avons dû faire face à la mort!"

"Qui es-tu toi" prononça de sa voix grave monocorde le grand prêtre. "Toi qui t'appel Amodia."
Le choeur, en se balançant un peu : "Ani..ani..anima"
"Toi jeune fille révèle toi sinon il t'en coûtera"

"Moi? Je me nomme Amnodia Phaaze, héritière de la famille Phaaze et fille de Lyon et Prier Phaaze. Je viens du futur à la suite d'un évènement qui a altéré mon présent, il me faut à tout prix ramener d'entre les morts ma mère et pour ça je doit acquérir la puissance d'Anima."

Le grand prête plus pressant :
"Et comment connais-tu ce lieu ? Ici depuis des siècles nous entretenons le secret. Ici le silence qui y habite ne s'y échappe jamais. Comment connais-tu ce lieu ?"
Le choeur murmurant très faiblement :"Rien rien ne sort de Son tombeau. A jamais l'éternité"

"Le nom de Prier ne vous dit rien? Elle a pourtant servie Anima avant de partir à l'aventure seule. Elle a vécue ainsi jusqu'à ce qu'elle croise mon père et à ma naissance, m'enseigna tout son savoir... Jusqu'à ce temple caché."

Non, j'ai rêvé ou mes oreilles ont été victimes d'un mauvais tour! Elle n'a pas pu dire être ma fille (un autre Lyon Phaaze peut-être? Mais combien de familles Phaaze il peut y avoir???). Je suis... perdu. Je dois faire quoi? Rire, pleurer? Je dois faire quoi à ces "père" par-ci et par-là?!

La masse de fidèles fut en proie à une violente agitation au point que leurs murmures furent assourdissants.
"SILENCE"
Les grand prêtre s'était rapproché de ses fidèles.
"Où croyez-vous être ?" criait-il vers la foule. "Où pensez-vous être ???"
Il se retourna vers ses visiteurs. "Trahison et étrangers sont en ces lieux. Nous demandons plus ample explication de votre venue"
Il leva la main gauche.
"Sinon..."
Et tout les fidèles sortirent des bâtons de leur vêtements.

Papa, tu ressembles à une statue en restant figée de cette manière. Il est vrai que j'aurais dû te prévenir depuis un moment mais je n'ai pu le dire et je sais que j'aurais à m'expliquer. Je posai ma main sur son épaule et c'est à peine s'il réagit à ce contact. La foule s'agite de plus en plus et je commence à douter sur ce que je sais...

"Nous voulons ramener du royaume des morts Prier pour que mon présent, le futur de cet homme qui est mon père se réalise. Si j'avais elle ne revient pas à la vie, je disparaîtrai et j'aurais fait tout ceci pour rien. Je suis une invoqueur ayant trouvée le temple secret d'Anima, il est de votre devoir d'accorder, à ceux qui parviennent à venir jusqu'ici son dû. Je demande à acquérir Anima!"

"D'ACQUERIR ANIMA !" hurla scandalisée une voix masculine parmi les fidèles. La foule s'avançait vers les étrangers, alors que les uns fermaient la porte, d'autre tirait le grand rideau poupre.
Le grand prêtre hocha d'un air navré la tête.
"S'il en faut passé par là..."
Le choeur en formant un large cercle autour de leurs invités fredonna :
" Des monts et merveilles enfermés dans leur coeur défient l'adversité avec beaucoup de ferveur. Quand les beautés du monde s'ouvrent à notre ronde ; espoir porté, désir éléctrifié nous les voyons, grandes pensées ! "
puis le reste de leur couplet s'estompa maladroitement.
"Voilà bien longtemps que cela nous était pas arrivé. Nous ne sommes pas exactement prêt...veuillez nous suivre vers le fond..."

La foule était toujours hostile car, certes on ne voyait pas leur expression mais leurs mouvements les trahissaient . Peut-être ont-ils voulu un peu presser Lyon et Amnodia vers devant, toujours est-il qu'ils les serraient de près...

La voûte s'élévait plus haute entre quatre épais pilliers^lourdement enchaînés entre eux. Le grand prêtre s'arrêta devant et s'y approcha pour y regarder. Le grand trou entre les pilliers était vide.

Il se retourna lentement.
Ses yeux brillaient presque de l'humidité.
"Viens mon fils..." dit-il à quelq'un dans la foule.
"Viens, nous allons faire notre devoir. Enlève ta tenue." Il s'adressa au reste de la foule.
On lui prit ses longs vêtements et lui apporta une épée.
"Vous allez devoir vous battre pour mériter d'approcher Anima. Vas"

Les yeux de Lyon et d'Amnodia purent voir un jeune homme qu'ils avaient déjà vu : celui-même qui combatait en temps que Prolepse ou Analepse.
Seulement il paraissait déterminé, confiant même. Bref c'était une toute autre personne.
"Acceptez-vous étrangers ?"

"Prolepse et Analepse...
Je ne pourrais jamais oublié ces êtres que j'ai les ai tous vaincu avec l'aide d'Amnodia, si te vaincre veut dire ramener Prier, je le ferai!"

Je me tournai vers Amnodia qui fuya mon regard.

-Lyon : Fille ou pas, je ne pourrais y arriver seul. Accordes moi ton pouvoir si notre but est le même, Amnodia!
-Amnodia : Comptes sur moi, papa!
-Lyon : Tss... Faudra que je m'y habitue

"Alors vous êtes prêts ?"
Adversaire :

Spoiler:

Cet homme, encore ce visage... D'abord Prolepse puis les Analepse et maintenant lui. Il prit un bouclier massif ainsi qu'une épée qui servaient de décoration à une statue réprésentant un guérrier. Il s'avançait vers le centre de la pièce et nous regarda avec un air suffisant.
"Allez-y, attaquez en premier!"

Spoiler:

Amnodia enfonça Mizuki dans le sol et se mit à genoux, elle dit alors : "Entends mon appel toi qui conduit les morts vers leur ultime destination, apparaîs et affrontes celui qui se dresse contre moi... Charon!"
Il apparait avec ce brouillard morbide... Bon, on est 3 et lui seul. Il affiche toujours cet air sûr de lui? On y va!

Amnodia envoya ses milles pétales qui l'encerclèrent de partout, il se réfugia dérrière son bouclier. Les explosions s'enchaînèrent et il parvint à s'en sortir, le corps était brûlé à plusieurs endroits et son bouclier commençait à s'effriter sur les extrêmités.

Spoiler:

Je décidai de passer à l'attaque, je pris Argyrion ainsi que la Hampe. J'enchaînai les coups contre de halo de lumière que mes lames traversaient sans trop de difficultés et lui bloquai certains pendant que d'autre le touchait.

Spoiler:

Il tomba à terre et je me dépêchai de bloquer sa main droite en enfonçant la hampe dans le sol, de façon à ce que son poignée soit entre les lames. Pour l'autre, j'utilisai Hoshi et Ryuku. Pour la tête, je mis Argyrion au dessus de sa gorge et Amnodia fit de même avec Mizuki.
Elle me regarda un instant et je compris ce que me demanda et je lui fis un signe de la tête. Elle les regarda, ces fanatiques et dit avec une voix très claire : "Je l'ai vaincu, je veux Anima!"

De nombreuses mains blanches agrippèrent le corps gissant sur le sol de pierre. Les gestes vifs des adeptes le firent disparaître de la vue de tous, les arrachant à la vue de ses adversaires.
Le cercle d'apte s'était resserré énormement. Les yeux étaient mornes, fatigués mais leur lèvres semblaient couleur rouge vif. Elles tremblaient perpétuellement dans une éternelle récitation de prières silencieuses.
Le grand prêtre voulut écarter ses bras pour séparer la foule mais en vain, ses mains venaient heurter les corps trop nombreux.

Pourtant celui-ci ne souffrait d'aucune émotion. Son visage n'était plus expressif que ses adpetes. Seules ses épaules, par leur balancement, agitaient encore ses membres comme étant la dernière partie de sa volonté. Finalement il devint rigide et ténébreux.

Ses pas étaient surréalistes, ses mouvements colorés de tons moralement sombres. Tous en lui changeait la lumière et son ombre s'étalait à tous les fidèles. Vivement ses doigts, ses mains furent précipités en direction du plafond. La notion de couleur devint moins évidente à yeux de tous. L'air profond de la roche sembla moins lourd.

L'ensemble des fidèles commencèrent à s'éveiller, grands yeux halucinés. La foule se disloqua d'abors comme un édifice qui tremble et s'émmiète puis chacun se sépara des autres dans un vacarme de robe froissée. La salle se vida des âmes qui la composait alors que des cries d'horreur se firent entendre au loin dans les couloirs.

Le grand rideau rouge ouvrait désormais sur un trou béant où une chaîne aux maillons gros comme un homme s'engoufrait dans un cliquetique de métal. La chaîne se tendit pour remonter rapidement à ce niveau.

Le prêtre faisait face comme unique rempart entre Anima et les visiteurs.
Les yeux agares, les bras tendus pour barrer le passage, il du prononcer ceci :
"Que seul celui qui désire acquérir les pouvoirs d'Anima
s'avance, que seul celui qui désire l'utiliser vient le conquérir !"

Anima, au fond de la pièce, lança un efroyable hurlement.